31 mai 2006

BlogoRencontre

J’ai rencontré un autre blogger hier !! Quelle chance j’ai hein ??
Alors l’heureux élu est Nourdine alias Epices sur.
Il faut savoir avant toutes choses que c’est le meilleur ami de Marc alias Oniris. De fait, dans le but de faire une surprise à Marc, Nourdine m’a envoyé un mail pour mettre en place sa venue secrète. Ni une ni deux, suite à plusieurs coups de fils il a sauté dans le train pour venir à Lyon. Mais ce cher Marc n’étant pas, malgré sa blondeur angélique, une idiote, à bien senti le coup fourré. Du coup Nourdine lui a effectivement avoué qu’il venait à Lyon.
Ma mission était d’aller le chercher à la Gare, de le guider vers Marc pour une soirée délicieuse, et de le ramener chez moi pour l’héberger pour la nuit.
Je dois dire que j’ai totalement rempli mon contrat. Et que je ne le regrette absolument pas.
Ce garçon est tout simplement RA-VI-SSANT.
Et je ne parle pas que du physique !!

Plus sérieusement un garçon drôle (on comprend que ces deux zigotos soient si proches l’un de l’autre), un sens de l’humour mordant comme j’aime. J’ai pu aussi découvrir au cours de la soirée (longue soirée alcoolisée) un garçon d’une grande sensibilité, d’une grande ouverture de cœur.
Bref, un vrai coup de foudre…
En même temps c’était prévisible puisque depuis plusieurs mois il est mon « petit steak » et moi sa « petite tomate »
C’est pas mignon tout ça ?

Alors je suppose que vous devinez aisément ou nous sommes allés durant la soirée non ??
Apéro : La Traboule.
Resto : Les Demoiselles de Rochefort.
Digeo : Le Winks, le XL-Bar.
Disco : l’UC.

Inutile de vous dire que Marc n’a pas voulu rentrer dans sa lointaine contrée et que du coup j’ai hébergé les deux garçons (SLURP) chez moi…. Et nous avons dormis tous les 3 dans mon immense futon.
Evidemment l’état d’alcoolémie aidant, l’endormissement ne fut pas des plus rapides entre fumage de clopes et grosses crises de rire. Enfin, vers 4h30 du matin environ, le silence s’est fait et nous sommes tombés dans les bras de Morphée.

5 heures plus tard je me levais pour aller travailler tandis qu’eux deux étaient en repos. Ils ont continués à dormir (enfin surtout Nourdine) et moi je suis parti rejoindre mon bureau dans le petit jour naissant. Mais je serai bien resté blotti avec eux… Tant pis, on à pas une vie facile finalement !!! LOL.

En tous cas je suis ravi de l’avoir rencontré, car c’est juste quelqu’un de bien, comme le dit la chanson... un ami à qui l'on tient, comme le dit encore la chanson...
Et vraiment, des fois ça fait du bien. Et ça c'est moi qui le dit !

Love U my steack ;-)

30 mai 2006

Jeunesse

Suis-je un vieux pervers ? Telle est la question qui taraude mon esprit torturé ces derniers jours.
En effet je me rends compte que de plus en plus je suis attiré par les mecs jeunes. Or, avant c’était l’inverse.
J’aimais la maturité, l’expérience, un sentiment de sécurité aussi certainement.
Aujourd’hui, physiquement, je suis attiré par les mecs jeunes.
Hélas pour moi, ou tant mieux, la plupart de ceux que j’ai rencontrés sont également dotés d’une grande maturité. Je ne sais pas à quoi c’est dû, mais les jeunes aujourd’hui me semblent plus «responsables» que je l’étais à leur âge.
Est-ce une fausse idée que je me fais ? Je ne sais pas. Toutefois je passe avec eux de longs moments et les discussions n’ont rien de puériles, au contraire. Des vrais questionnements, des vrais univers et des personnalités déjà bien affirmées.
Ces contacts se terminent souvent à l’horizontale, (lol) et cela n’est pas fait pour me déplaire bien sur. Je pense à Mister Benny (22 ans), Mister Clem (20 ans), Mister Maxou (20 ans), ou Mister Lahcen (23 ans).
Bref, des relations sans lendemains bien sur, car comment imaginer construire quelque chose quand on a 20 ans avec un mec qui en a le double. Et l’inverse est vrai aussi, cela va de soi.
Enfin quand je dis "sans lendemain" c’est faux car, pour la plupart, je les revois souvent et nous cédons à la tentation de la chair presque à chaque fois.
Est-ce bien, est-ce mal ?
En fait je crois que cela n’est pas si important que ça dans la mesure où tout se fait dans le respect de l’autre. La plupart du temps c’est eux qui me sautent dessus (oui, je suis irrésistible que voulez-vous ?).
Puis il y’a une relation de confiance qui s’établit avec le temps qui fait que même si parfois il y’a du cul entre nous, il y’a aussi, et avant toutes choses, un échange. Ce dernier n’étant pas uniquement buccal, vous l’aurez bien compris.

Voilà, c’était une petite spéculation sur moi-même que je voulais partager. Une spéculation bien fraîche, bien agréable… N’est-il pas Félicie ? (Ceux qui auront compris la référence de cette dernière phrase, gagneront le droit de se servir de mon annulaire droit ou de mon majeur gauche pour en faire bon usage)!

29 mai 2006

Nuits Sonores

A Lyon, nous avons la chance chaque année depuis 4 ans d’avoir un festival de musiques électroniques : « Les Nuits Sonores ». Donc la possibilité d’aller à divers concerts dans divers lieux lyonnais très branchés !!
Le plus intéressant à mon sens ce sont les « Apéros Sonores ». Ce sont pour le coup des concerts gratuits dans certains quartiers lyonnais. Celui qui m’intéressait était rue Royale, vendredi dernier.
Un apéro commencé à 18h30 avec 3 amis à La Traboule. On a enchainé les verres avec Virginie, Leïla et Julien. Puis on s’est dirigé vers le concert ou nous avons pu danser dans l’ivresse générale au son d’une DJ allemande incroyable. Jérôme nous a rejoins rapidement après avoir fermé son bar pour se laisser emporter dans la bulle électro. Verres après verres, on a simplement oublié de manger. Fin du concert vers 23h, et trop tard bien sur pour aller au resto. On a grappillé quelques hot-dogs devant chez Maya puis nous sommes repartis dans la nuit. Quelques verres au Winks puis à l’UC et nous sommes rentrés ivres d’alcool et de musique vers les 5h du matin. Heureusement le lendemain était un samedi.
Une belle nuit, de belles rencontres dont ce jeune Julien qui m’a bien fait chavirer.
Il est hétéro soi-disant… Je vais tout mettre en œuvre pour le remettre sur le droit chemin ! LOL !

Sinon pour ceux qui s'inquiétaient de mon silence, sachez simplement que j'étais en arrêt maladie. Concrêtement, j'avais du mal à gérer la fête et le travail. Ainsi mon cher docteur a décidé qu'un break me ferait du bien. Et j'étais bien d'accord avec lui ;-)

Enfin, la meilleur nouvelle du week-end c'est quand même que Alex revient me voir pour faire la fête du 9 au 13 juin. Ca va encore cogner fort. Surtout qu'en plein milieu il y'a une Journée Maya !! Ceux qui connaissent savent que d'ors-et-déjà ça va être gargantuesque et ceux qui ne connaissent pas ne savent pas ce qu'ils perdent !!

17 mai 2006

Alex

Oh Alex !! On a pas tout déchiré ce week-end ?
Moi j'ai adoré !!
Oh Alex !! "Et keskidit, et keskiboit ??" On était un peu dingue non ?
Oh Alex !! On a un peu abusé de certains garçons non ?? Et pas que des garçons d'ailleurs...
Oh Alex !! L'alcool à coulé à flot hein ??
Oh Alex !! C'est avec toi que j'ai fait un "baptême" dans la nuit de vendredi à samedi !! Même si ça m'as juste piqué le nez, c'était bien de le faire avec toi aussi !!
Oh Alex !! J'suis tout triste depuis que t'es partchi !!! (LOL)... dommage que tu reviennes pas jeudji (Re LOL) (Bon là j'avoue, y'a que lui qui peu comprendre, désolé pour les autres lecteurs... Mais je vous aime aussi ;-)
Oh Alex !! J'tadore ! Quitte Paris et reviens vite refaire briller mes nuits !

12 mai 2006

Confidentiel

Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resteront près de moi, sur mon chemin.

Te dire que c'était pour de vrai
Tout c'qu'on s'est dit, tout c'qu'on à fait
Qu'cétait pas pour de faux, que c'était bien.

Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal c'est gagné
Tous ces moments, tous ces même matins.

J'vais pas te dire qu'faut pas pleurer
Y'a vraiment pas d'quoi s'en priver
Et tout c'qu'on à pas loupé, le valait bien.

Peut-être on se retrouvera
Peut-être que, peut-être pas
Mais sache qu'ici bas je suis là.

Ca restera comme une lumière
Qui m'tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s'éteint pas...


By Goldman

Ce texte s'adresse en particulier à chacun. A vous tous qui m'avez suivi dans les années noires. Vous donniez le meilleur de vous même. Certains n'en sont pas revenus.
Cest pour vous : Franck T. - Michèle O. - Jean-Louis T. - Joëlle P. - Laïla K. - Yannick L. - Corinne E. - Céline G. - Nadège N. - Rosine F. - Laurent B. - Richard S. - Laurent V. - Erik M. - Pascale C. - David S. - David J. - Yaëlle M. - Laura H. - Michaël O. - Christian M.B. - Manou S. - Vitale P. - Paul de M. - Caroline P. - Christophe K. - Denis G. - Karine C. - Jean-Charles V. - Malika M. - Frédéric G. - Arnaud M.L. - Philippe A... et ceux que j'ai oubliés...

Merci !

Hugues

C'est la dernière fois que j'écris pour parler de ceux qui sont partis. C'est bien de se souvenir, mais il faut aussi apprendre à lâcher prise. Je lâche, jour après jours. Mais je ne peux pas ne pas parler de toi, Hugues.

Oui, Hugues, tu savais dès le départ que je ne t'aimais pas. Un peu pédant, un peu suffisant... Tu étais attaché de presse dans le théâtre !! Waooww !! Ma chère... excusez du peu !!
Puis finalement, un coktail, une avant-première et l'on s'est choppé entre deux verres. Je t'ai dit ce que je pensais de toi et toi idem.
En fait on pensait la même chose et, de fait, en l'espace de quelques verres on était sur la même longueur d'ondes.
Après on a écumé les pièces de théâtres, les bars et les boîtes de nuit.
Pendant mes vacances en août, tu m'as même fait la surprise de passer me voir dans ma maison de pierres. On a passé deux jours ensemble entre plage et soleil.
Dès lors, je me suis dit que tu n'étais vraiment pas un individu lambda.
En rentrant à Lyon ce fut de longs diners chez toi arrosés de gin-tonic à chaque fois puisque nous adorions ça toi et moi.

Un jour tu es parti à la campagne, pour te reposer, me disais-tu. Tu me manquais beaucoup car ce séjour s'éternisait. En fait tu mourrais à petit feu. Et je n'ai rien vu venir.
Tu es revenu un soir devant mon insistance, pour diner avec moi. C'était dans un restaurant à côté de l'opéra. Il est fermé aujourd'hui.
On a mangé, bu et beaucoup déconné comme à chaque fois.
En partant tu m'as déposé chez moi en voiture avant de retourner dans ta campagne.
C'est la dernière fois que je t'ai vu.

Marie m'a appelé un matin tandis que j'étais à l'Institut Lumière. Sa voix était blanche. Elle m'a annoncé que tu étais décédé. J'ai raccroché pour appeler Marc, le metteur en scène qui nous avait présentés la première fois. On a pleuré au téléphone tous les deux. Comme des cons de se sentir si cons. Si cons de n'avoir pas été là, à tes côtés jusqu'à la fin.

A ton enterrement, ton frère Jérôme m'est tombé dans les bras. Je suis resté debout pour ne pas flancher à mon tour. C'est plus tard que je suis tombé, loin des regards.

Hugues, au même titre que tout ceux qui sont partis tu reste vivant. Là, bien au chaud, quelque part entre deux battements de coeur.


Allez, je tourne la page des souvenirs et je vous garde tous en moi, ceux dont j'ai parlé ainsi que les autres. On se retrouvera forcément, quelque part entre dieu et diable.
A Manu,
A Denis,
A Hugues,
A Laurent,
A Jean-Luc,
A Nicolas...
/

11 mai 2006

Denis

Te souviens-tu Denis ?
Moi je me souviens.
1988, ma première année de fac, mes appréhensions, mes attentes.
Je flippais pas mal quand même, mais j’étais très excité aussi.
Je suis rentré en cours de sémantique dans l’amphithéâtre. Les cours d’amphi… tout un programme.
On était 400, on fumait en prenant des notes, on était finalement pas si mal dans ces amphis… C’était le temps de l’insouciance heureuse des années facs.

Je t’ai repéré tout de suite dans la multitude. Il faut dire que tu n’étais pas très discret.
Effectivement à heures régulières une petite sonnerie s’échappait de ton blouson. Tout le monde se tournait vers toi évidemment. Toi tu avais un petit sourire en coin. Car cela devait être la même chose à chaque fois.
Tu sortais alors un petit étui ou étaient rangés des cachets.
C’était l’heure de ta prise d’AZT.
A l’époque personne ne se doutait de la nature de ces médicaments, et chaque fois que la sonnerie retentissait, les étudiants avaient toujours un petit rire... S’ils avaient su !
Tu m’as séduit d’emblée et je me suis précipité sur toi comme un oiseau sur sa proie.
Quand je veux connaître quelqu’un, je m’en donne les moyens.
J’ai commencé à m’asseoir à côté de toi. Je suis très vite envahissant quand je veux me faire remarquer.
Et tu m’as remarqué !
Et l’on s’est embarqué dans une histoire « d’amitié amoureuse » comme on dit.
Bien qu’il ne se soit jamais rien passé entre nous (tu ne voulais plus de rapport physiques depuis ta séropositivité), on est très vite devenu inséparables.

Tu habitais à St-Jean, un petit appart mansardé. Joli tout plein. Envahi de vieilles affiches de cinéma et de bouquins. J’aimais bien y passer du temps, avec toi en tête à tête, à parler pour essayer de refaire le monde tout en mangeant et en buvant un petit vin rouge de ta connaissance.
Je me souviens qu’un soir pourtant on à failli se laisser aller l’un contre l’autre et l’on s’est embrassé. Mais très vite tu as repris tes esprits et tu n’as pas voulu aller plus loin.
On a fait plein de trucs ensemble et je t’ai entraîné avec moi pour aller prendre des cours de danse contemporaine avec Isa, la prof de danse qui m’avais demandé de rejoindre sa troupe.
Je t’ai imposé avec moi car plus j’étais avec toi, plus j’étais bien.
C’était comme ça, une évidence.
On est resté attaché l’un à l’autre pendant un an et demi.

En mars 1990 tu as développé une maladie opportuniste qui s’est attaqué à tes poumons. Tu étais hospitalisé à Grange Blanche. J’habitais à côté à l’époque, et inutile de dire que je passais te voir tous les jours.
Chaque jour qui passait te voyaient t’affaiblir de plus en plus…
Je venais avec Christine qui t’adorais aussi. Elle était géniale Christine, dommage que j’ai perdu sa trace aujourd’hui.
Il y’avait Myriam aussi, sublime brune mystique. Tout le monde se retournait sur son passage.
Il y’avait enfin Suzan, une étudiante allemande que l’on fréquentait assidûment.

C’est bizarre la mémoire parfois, tous ces noms oubliés qui me reviennent naturellement alors que je suis en train d’écrire ces lignes.

En tous cas je me souviens très bien de ce matin de mai, où l'on a débarqué dans ta chambre pour t’apporter des petits trucs à grignoter. C’est moi qui ai ouvert la porte pour découvrir ton lit vide, c’est Christine qui s’est tournée vers l’infirmière qui se précipitait vers nous et c’est nous quatre qui avons refusé d’entendre que tu étais mort dans la nuit.

On est sortis de l’hôpital, complètement hagards, ne sachant plus quoi faire, quoi dire. On a pris le bus machinalement pour retourner à la fac et dire à tous les autres que tu n’étais plus là.
On avait envie de se perdre au milieu de la foule.
Chacun à réagit à sa façon, mais tout le monde était anéanti.

C’était il y’a 16 ans.
Tu étais le premier, dans ma vie, à partir par la faute du Sida.
Le premier d’une longue liste.
Tu restes là, toujours, mais ton visage devient flou avec le temps.
Denis, c’est normal dis-moi ?
Je n’ai pas de photos. Je n’ai jamais su ou tu étais enterré.
Tout s’est passé si vite.
Même ta vie s’est passée trop vite, puisque tu n’as jamais eu 30 ans.
Moi j’approche des 40 et comme il me semble loin le temps de nos tourbillons.
Denis, j’aurais pu danser avec toi éternellement…

Martin et les Homophobes

Un élève homosexuel rejeté dans un lycée privé parisien.

«Sale pédé, va crever du sida!»
Ce sont les dernières injures que Martin, 16 ans, affirme avoir subi de la part des autres élèves du lycée privé Lafayette, à Paris.
Depuis la rentrée de septembre, cet élève de seconde, ouvertement homosexuel, serait régulièrement insulté. Malgré des résultats scolaires flatteurs, il est régulièrement absent en classe. Les choses se sont envenimées depuis la semaine dernière, lorsqu'il s'est fait teindre les cheveux en rose. Le directeur adjoint de l'établissement lui aurait alors soufflé, suite aux insultes de ses camarades: «C'est normal qu'on t'insulte, ce n'était pas la peine d'afficher ta sexualité», avant de lui demander de ne pas revenir en classe.

Vendredi 5 mai dernier, une vingtaine de militants d'associations de lutte contre les discriminations (Les Putes, le GAT, Étudions Gayment et DEGEL) sont intervenus dans cet établissement pour dénoncer l'homophobie honteuse qu'a dû subir Martin. «Une discussion de deux heures nous a permis de se rendre compte du discours limite des élèves, proche des propos du député Vanneste sur l'infériorité du comportement homosexuel, affirme Nikita du collectif Les Putes. Les professeurs ne se sont rendus compte de rien.»
Interrogé par Têtu, le directeur du lycée Lafayette, M. Macheto, temporise: «Martin est un élève fragile qui était absent à 80% des cours depuis la rentrée, affirme le directeur, sans confirmer ni infirmer les propos tenus par le directeur adjoint. Il s'est persuadé qu'il était rejeté pour sa différence, mais ce n'est pas le cas. D'ailleurs, il n'est pas renvoyé. Depuis vendredi, j'ai sensibilisé les professeurs sur les discriminations homophobes.»

Contacté par téléphone, Martin a déclaré à Têtu que le directeur adjoint du lycée s'est engagé à distribuer à tous les élèves une copie de loi du 31 janvier 2004 réprimant les propos sexistes et homophobes. Martin a expliqué qu'il avait arrêté d'aller en cours parce qu'il ne supportait plus le climat autour de lui et notamment l'absence de réactions de ses professeurs. Le Centre gay, lesbien, bi et trans de Paris a envoyé une lettre ouverte au ministre de l'Éducation nationale pour qu'il «adopte sans tarder les mesures qui s'imposent.» «Il n'est que plus urgent de mettre en place un réel plan de prévention des discriminations anti-LGBT dans le cadre de l'école, affirme Martine Billard, députée (Verts) de Paris, que ce soit en donnant toute sa place à l'information sur la pluralité des sexualités et des identités de genre dans les heures consacrées à l'éducation sexuelle, ou en favorisant l'octroi d'agréments aux associations extérieures pour délivrer leurs messages de tolérance en milieu scolaire.»


(In "Têtu" - 12/05/2006)

Moi je propose qu'on mette une bombe dans ce lycée... Et pis c'est tout !!!
Plus sérieusement j'imagine fort bien l'éducation formatée de tout ces petits élèves bien sous tous rapports. Elevés par des parents très "M.S.T." (Mocassins, Serre-Tête)...
Ca me donne la gerbe tiens !

10 mai 2006

Seul

Seul dans les rues, je suis confus
Seul dans les rues, je suis perdu
Seul dans les rues je suis vaincu.

Seul dans le noir comme un idiot,
Seul dans le noir comme un badaud,
Seul dans le noir, un soir de trop…

J’aimerais que tu rentres maintenant,
Je désespère de ne pouvoir rattraper le temps,
Enfin je voudrais que tout soit comme avant.

Car on reste seul au monde,
On reste si seul tu sais,
Tellement seul quand on aime à en crever.


Inspired by J. D'Anvers

09 mai 2006

Retrouvailles

C’était bien ! Tellement bon de les revoir après 9 ans.
De les revoir comme si l’on s’était quitté la veille.
Bizarre cette sensation de se prendre dans les bras après toutes ces années de silence et de se parler comme si le temps n’avait plus d’emprise.

J’ai rencontré ces 4 garçons (dans le vent ;-) en 1993.
Pendant 4 ans on a partagé le meilleur à cause du pire.
Ils étaient volontaires à AIDeS Grenoble et moi à Lyon. Les deux antennes de l’assoc étant très proches, j’ai pu faire leur connaissance grâce à diverses formations dispensées dans le cadre de l’accompagnement en fin de vie et de la prévention.

Il y’a eu tout d’abord Laurent (alias ‘La Bean’). Un coup de foudre immédiat. Brun, cheveux noirs, bouclés et longs. Des yeux bleus et un look ‘bab’ à l’époque. Aujourd’hui il est stew sur Air France, comme quoi les voies du seigneur sont impénétrables… LOL. Un mec beau, à tous points de vue. Un vrai bonheur. Une passion charnelle courte mais une connivence éternelle.

Puis il y’a eu Laurent (alias ‘La Visticotte’). Même prénom, mais une personnalité totalement opposée. Hystérique, hallucinant et complètement extraverti. 9 ans après, c’est le même ! Un véritable régal de le retrouver aussi et d’échanger avec lui tout en nous rappelant nos motivations d’antan.

Puis enfin Richard et Erik. Je les ais connus en couple et en couple ils sont toujours. Même si visiblement ce n’est pas toujours la panacée entre eux deux, on sent de toutes façons un lien réel, quelque chose d’inaltérable. Et toujours des regards entre nous qui en disent longs, des regards qui se souviennent de ceux qui nous ont quittés et dont nous étions tout aussi proches.

J’ai eu la chance de revoir ces 4 garçons durant tout ce week-end (et ‘sismique’ était bien le mot, croyez-le bien !!) grâce à ‘La Psy des Stars’, notre Pascale adorée qui n’avait jamais perdu le contact avec eux et qui nous à permis de nous rassembler.
De fait on s’est reproché chacun et à soi-même cet éloignement. Et combien l’on s’est promis de ne plus laisser ni le temps ni la vie prendre le pas sur nos véritables priorités.

Ce week-end, on s’est retrouvés, et depuis ce week-end on ne veut plus se lâcher.
On s’est connu à cause d’une saloperie de maladie contre laquelle nous voulions lutter avec nos propres moyens, ainsi ce serait trop con de se perdre à cause du temps qui file trop vite au détriment de nos vies qui de toutes façons seront toujours trop courtes.

05 mai 2006

Mister Benny

A 20h30 hier, Mister Benny est venu me chercher dans son Austin mini. Mister Benny m’a emmené diner au Seiz’Âmes, un resto hyper tendance sur la presqu’ïle.
On a bu beaucoup de champagne, divinement bien mangé et bu une bonne bouteille de rosé, bien frais, bien agréable.
Mister Benny sous couvert d’aller faire un petit pipi en a profité pour payer l’addition. Je l’adore Mister Benny, toujours aux petits soins avec moi depuis que l’on se connaît… depuis un an maintenant.
Au sortir du resto nous avions encore envie de champagne, aussi je proposais à Mister Benny d’aller boire quelques coupes au comptoir des Demoiselles de Rochefort. Fabio et Olivier nous ont accueillis comme il se doit avec sourire, gaieté et Cordon Rouge ! Aux alentours de 1 heure, Mister Benny voulait changer d’endroit. N’écoutant que mon envie de lui faire plaisir j’appelle Laurence du Tiafé pour savoir si elle était ouverte (son resto bien sur.. -huhuhu, je suis trop drôle ce matin-). Elle m’annonce que non mais qu’elle dine au Casse Museau et nous enjoins de l’y retrouver pour boire du champagne. Ni une, ni deux, Mister Benny et moi nous dirigeons vers la rue Paul Chenavard pour nous rendre dans ce minuscule resto hyper sympa (il va d’ailleurs falloir que j’y retourne très vite).
Arrivés là-bas, Laurence est entourée d’une fine équipe de joyeux lurons qui parlent fort et lèvent bien le coude. Inutile de vous dire que Mister Benny et moi n’avons pas donné notre part aux chiens… Et une bouteille de champagne plus tard nous sommes tout de même sortis pour respirer l’air de la nuit.
Allez Mister Benny… on rentre ? ‘Non’ me dit-il ! Ok sweety, let’s go to the UC bar. Champaaaaaaaaagne !!! Tout de même, vers 3 heures je lui dis qu’il est temps de rentrer. Il est d’accord ! Ouf ! Il veut me raccompagner en voiture mais veut dormir avec moi. No soucy, Mister Benny !!! J’adore dormir avec toi ! A chaque fois qu’on sort ensemble je finis chez lui ou lui chez moi. On a l’habitude.
Mister Benny se déshabille tout comme moi. On se colle l’un à l’autre. Mister Benny enlève son caleçon !! Alors dans un souci de bienséance j’en fais autant… Mister Benny est très sexuel et très ‘bandant’ ! Alors on se laisse aller tous les deux dans les affres de la chair. La peau de Mister Benny est douce et chaude. Ma langue se perd un peu partout. Vers 4 heures du mat on s’endort et 3 heures plus tard on se réveille !! La cata !!! Pourquoi faut-il se réveiller alors que l’on est si bien sous la couette ? Mister Benny se rhabille et me dépose en voiture au travail. On se fait un gros bisou en se promettant de se revoir très vite pour écumer la nuit de nouveau. Un petit sourire au coin des lèvres je le quitte et d’un signe de la main je disparais dans mes bureaux.
J’adore Mister Benny. On fait toujours les fous ensemble, on fait l’amour parfois, mais avant toutes choses on est hyper complices et nos soirées sont toujours hystériques.
Mister Benny c’est comme une bulle d’oxygène et ce matin, même si j’ai la tête dans le cul, j’ai de l’air plein les poumons. Et à l’aube de ce long week-end qui s’annonce ‘sismique’, ce n’est pas du luxe !!!

04 mai 2006

Enigmes

Allez, pour voir si vous êtes perspicaces...
Enigme 1 : Je suis amoureux… d’une femme !!! Mais de qui ?

C’est un amour virtuel, je vous rassure !
Elle est sublime, un sourire ravageur, un rire envoutant, des lèvres pulpeuses à souhait, une peau diaphane.
C’est une diva avec une voix exceptionnelle.
Souvent elle fait des caprices, mais la France l’adore.
Oui, elle fait de la télé.
D’ailleurs, elle ne pratique pas la langue de bois et n’a pas peur d’être détestée.
Elle fait un bon 95E de tour de poitrine et elle est bien ‘en chair’ comme on dit.
Sensuelle, provocante, iconoclaste, drôle, impertinente mais toujours juste et franche.
Son accessoire favori est un éventail.
Donc :
Choix 1 – Christine Boutin
Choix 2 – Maïté
Choix 3 – Marianne James

Allez, c’est facile quand même ! Pfffffff :)

Enigme 2 : Je suis amoureux…. d’un garçon ! Mais de qui ?

Ce n’est pas virtuel bien que l’intéressé ne le sache encore pas.
Il ne fait pas de télé…
Donc :
Choix 1 – Je ne vous dirai rien…
Choix 2 – Même sous la torture...
Choix 3 – Non, non… n’insistez pas !

03 mai 2006

Un printemps trop gris

Du plus loin que je me souvienne, je repense à mes amours anciennes.
A tout ces mecs sans identité qui ont traversés ma vie pour n’y point laisser de trace. Juste une minute, une heure, un gémissement ardent.
De simples regards qui se croisent, des mains qui s’enchaînent, des corps qui s’étreignent dans l’anonymat d’une salle obscure, d’un ascenseur abandonné, d’une cave ruisselante et humide.
Que reste-t-il de tout ça ?
Quelques images floues. Aucun nom bien sur, seulement des flashs me revenant parfois… Fragiles, exigus et terribles.
Comme une dénonciation de ces plaisirs sans complaisance de ces plaisirs amers et acides.
De ces plaisirs interdits que l’on se permet tandis que d’autres les refoulent malgré l’envie.
Je me complais dans ces baises obscures, sachant que les amours de lumière laissent parfois des traces indélébiles.
Ils nous font marcher sur une route qui n’est pas la notre au risque de nous perdre.
Quitte à me perdre, je préfère me perdre dans l’ombre.
Même si parfois je me dis que j’aimerai arrêter et construire quelque chose, l’attirance est la plus forte.
Celles des ‘nuits fauves’ comme disait Cyril C. et leurs odeurs ténébreuse, grisantes, oppressantes.
Elles me transportent dans une autre sphère ou tout est permis, ou mes inhibitions intimes se font exhibitions et se crachent au monde, s’éjectent au vent du soir lorsque les ombres du jour s’avancent et prennent le pas sur la lumière pour laisser la nuit venir en reine.
Cette fameuse nuit du cœur et de l’affection. Cette fameuse nuit qui vous propulse dans l’univers de l’oubli et de la débauche ; celle qui vous tenaille le ventre, vous crève le cœur et vous dévore la poitrine.
C’est dans ces nuits que je me laisse aller à humer le vent du désert des sens pour tomber dans le piège des amours sans retours.
Car comment se souvenir des bonheurs anciens, lorsque la mémoire, brulée d’avoir trop aimée, ne fonctionne plus et qu’elle laisse place à une souffrance brisée d’éclats d’amants légers ?
C’est comme une petite mort lente. Elle vous consume comme le feu dans les bois de Provence, dont les fragrances estivales à jamais ternies ne pourront plus jamais embaumer le vent de l’été.
Alors, lorsque le matin paraît, il est temps de rentrer ; car le jour arrivant va emporter avec lui toutes les misères du monde.
Comme aux temps jadis, quand la mort de l’impie devait purifier tous les maux de la terre et les enfermer sans regret, sans remord et sans peur dans la boîte de Pandore.
Bien au-delà des heures qui s’étiolent doucement comme la rose aux quatre vents à l’aube d’un printemps trop gris.

02 mai 2006

Résultats

Les résultats de mes objectifs ne sont pas très hauts…
Bien sur je n’ai pas fait tout ce que j’avais prévu de faire, mais bon, tout ça n’était pas non plus inscrit dans le marbre, heureusement.
Alors côté ciné, je n’ai vu que Transamérica et Silent Hill. Le premier m’a complètement emballé. Un film excellent et une grande claque dans la gueule. Lisez les post de Dragibus, il a très bien résumé mon sentiment. Le second m’a nettement moins ébahi. Outre des décors, des costumes hallucinants, je suis resté très en dehors de l’histoire et je n’ai pas été embarqué par cette femme qui recherche sa fille. Néanmoins, le final apocalyptique vaut quand même le détour. Mais ce n’est pas une obligation ;-)

J’ai effectivement travaillé à La Traboule samedi et j’ai pu y voir en soirée Oniris, Yoyo et Illusion Factory.
Dagibus devait venir mais finalement à jeté l’éponge. Du coup je ne l’ai pas vu du week-end. Encore un objectif raté, tout comme Steeve et Cyril qui m’ont planté (enfin surtout Steeve qui avait zappé tout ça, avec sa mémoire en forme de gruyère), et ma psy des stars que je vois le week-end prochain.
Sinon j’ai bien vu mon p’tit ange voisin pour une fin d’après-midi très musicale dimanche…

Au niveau resto j’ai fait Bonâme jeudi soir avec Jérôme, Zed et François. Nourriture excellente, mais ambiance un peu naze et les alcools étaient bas de gamme… Alors vous imaginez bien que je n’y retournerai pas de sitôt !! LOL.
L’Ultime vendredi soir avec Illusion Factory et Jérôme. Bien mangé , bien bu comme d’hab. Le resto ne brille pas particulièrement par la recherche culinaire mais par une cuisine simple, à prix abordables et surtout par une ambiance propice à passer des heures en sirotant divers alcools tout en ne voyant pas le temps s’écouler.
Le Tiafé samedi soir avec Jérôme, Illusion Factory et Marc (mon pote de Mulhouse). Cuisine excellent, ambiance géniale et des digestifs à ne plus savoir qu’en faire…
Un vrai bonheur !!

Une nuit blanche entre dimanche et lundi ou j’ai pu faire connaissance d’une fille splendide en tous points de vue. Virginie est belle, drôle, intelligent, sensible, extrêmement fêtarde et pas mal portée sur l’alcool aussi. Je dois diner avec elle ce soir… J’ai hâte !

Enfin vous aurez aussi compris que comme ma nuit fut blanche, mon lundi fut ensommeillé et que bien évidemment je n’ai pu partir à la recherche du fameux muguet.
Mais on s’en tape du muguet non ??

Puis franchement, on s’est bien pelé les couilles ce week-end, alors plutôt que de partir rouler à vélo et de courir les matinées, j’ai préféré la jouer sécurité en me bourrant la gueule au chaud…