27 juin 2006

Journée "Maya"

On avait rendez-vous dimanche matin au Maya Bar.
On était une vingtaine.
Il n’était pas loin de midi.
Le soleil avait brillé toute la matinée sur Lyon et le temps commençait à se couvrir.
On était un peu emmerdé, mais bon, après tout on allait passé une super journée tous ensemble à s’éclater.
Deux petits apéros chez Maya avant de partir puis lorsque tout le monde fut arrivé, départ au resto.
On monte dans le bus loué à cette occasion. Le resto se trouvant à une centaine de kilomètres de Lyon, dans les Dombes.
Je vous laisse imaginer l’ambiance dans ce bus durant tout le trajet avec 20 hystériques noctambules. J’en voyais certain pour la première fois… de jour !! LOL !
Vers 13h00 on arrive au resto Le Kosta.
Vu de l’extérieur ça ressemble à rien et je me dis que ça va pas être top. Cependant, je ne perdais pas espoir puisque c’était Maya lui-même qui avait choisi l’endroit.
Et j’ai bien fait de garder espoir.
Une fois la porte franchie, on traverse une salle un peu sombre et on arrive dans le jardin.
Et là, changement de monde.
Un immense jardin tout en verdure, des sapins, des lauriers des mini palmiers et partout des tonnelles blanches avec des canapés blancs, des fleurs de multiples couleurs et au milieu de tout ça l’immense piscine turquoise qui illumine les yeux.
Incroyablement, le temps à 100 kilomètres de Lyon était sublime. Plein soleil, ciel bleu et chaleur.
Alors après 4 apéros supplémentaires sous les tonnelles, tout le monde saute dans son maillot de bain et hop, à la flotte !!!
Et là du bonheur… du bonheur !!!
On a eu droit à 3 autres apéros au bord de la piscine… Trop stars nous étions !!
Les serveurs étaient tous plus mignons les uns que les autres et le patron hyper drôle et folle des pieds comme on aime !
Le seul serveur hétéro était une vraie bombe !! Et je pèse mes mots. Il n’en fallu pas plus à Séverine, célibataire depuis peu, pour lui sauter dessus !!
La saloooope !! Mdrrrrr.
Allez !! A table !! Une bouffe divine et du rosé glacé à profusion puisque c’était à volonté.
Et vous savez combien j’en ai de la volonté dans ces cas là ?? Huhuhu !!
Vers 17h30, le temps se couvre et d’un coup c’est la tempête. Heureusement on était protégé de la pluie. Mais l’ambiance était tellement à la folie, que tout le monde s’est replongé dans l’eau sous une pluie déferlante, avec le grondement du tonnerre et une ciel noir. C’était une ambiance pré-apocalyptique.
La seule différence étaient les cris des idiotes qui hurlaient dans l’eau…
Nous donc !! LOL !
Les serveurs se sont joints à nous, pour notre plus grand plaisir… et l’hétéro aussi… !!
Allez, dessert, café, digeo…. Et hop !!! Vers 19h30 Apéro du soir… Espoir !!
20h30 on remonte dans le bus pour revenir à Lyon… Mais il y’a un passager en plus…. L’hétéro !!!
Il veut nous suivre à Lyon pour passer la soirée avec nous et finir dans un lit d’hôtel avec Séverine !! La salooooooooooope !!
Arrivé devant La Ruche à 21h30. Deux petits verres et puis s’en vont…
A L’Ultime, un petit verre et puis s’en vont…
Au Romarin, deux petits verres et puis s’en vont…
Diner un peu Chez Carlino histoire de pomper un peu l’alcool.
Minuit direction le Winks, 3 petits verres et puis s’en vont…
Pour terminer à l’UC avec 5 tournées de plus…
Et enfin, vers 4h du mat je raccompagne Séverine et Cédric (l’hétéro) devant leur hôtel (nous étions les 3 derniers survivants) et je rentre chez moi.
Deux petits Advil et un gros dodo.
Une dernière petite pensée pour Gaël, notre chauffeur de bus.
Je le connaissais depuis longtemps.
Je ne l’avais pas revu depuis longtemps aussi.
Il est toujours aussi mignon.
Il a pris mon numéro.
Il veut qu’on se fasse un apéro cette semaine.
Ce soir peut-être ou bien jeudi.
Et peut-être qu’on fera plus qu’un simple apéro…

Voilà, c’est ça les Journées "Maya"… Gargantuesques, dantesques, explosives, hystériques.
On s’en refait une au même endroit début septembre… Pour ceux que ça intéresse !!

Peut-être que lors de celle-ci je serai le co-pilote du chauffeur… Slurp !!!

22 juin 2006

Concert

A l’occasion de la fête de la musique, La Traboule à organisé un concert dans la rue.
Un concert de rock dans la plus pure tradition.
Un groupe de la nouvelle scène française qui va sortir son premier album en septembre.
Le groupe s’appelle SARRO et il est recommandé par Björk (excusez du peu !!).
Alors j’ai été complètement conquis par ce groupe.
Un musique tendue à l’extrême, des paroles souvent noires mais tellement criantes de vérité et un chanteur plus que mignon. Le bassiste et le batteur sont également très sympas et les trois ne lésinent pas non plus sur la boisson.
Bref, vous l’aurez compris, c’était absolument génial.

SARRO, retenez ce nom mes frères, dans quelques mois ils devraient casser la barraque !!

Sinon, ben, évidemment je suis rentré à 4h du mat après être sortis dans divers bars pour continuer la fête.
Aujourd’hui, je suis, bien évidemment, au bout du rouleau.
Mais dans quelques heures, 4 jours de week-end m’attendent avec la journée Maya en plein milieu. Je ne vous dis qu’une chose, ça va être terrible.
J’en suis ivre d’avance !! LOL.

15 juin 2006

Deux lumières

Chaque fois que je vais manger chez mes parents et que je regarde par la fenêtre, j’aperçois un balcon voisin, surchargé de plantes et de diverses babioles. Au milieu de tout ça, et depuis seulement quelques semaines il y’a deux lumignons qui s’allument lorsque tombent la nuit.
L’intérieur de l’appartement est toujours noir, mais toujours ces deux lumières brillent au balcon. Elles sont faibles, blanches…. Comme deux petites bougies.
Ces lumières n’étaient pas là avant.

Elles sont là depuis que ces voisins ont perdu leur fils de 20 ans dans un accident de voiture.
Il était passager.
Le conducteur était un peu ivre.
Alors la vitesse, la nuit, la route, un tournant…. Et la mort a fait le reste.
Sa vie s’est arrêtée.
Mais j’imagine que celle de ses parents aussi, ce soir là !
Depuis lors c’est toujours le noir et les 2 petites lumières.

Combien cela doit être terrible pour des parents de voir leur enfant partir avant eux.
Ce n’est pas dans l’ordre des choses tout simplement.
Alors c’est pour ça que lorsque l’ordre est inversé on ne s’en remet que très rarement.
Je ne m’imagine pas partir avant mes parents. Car je sais que si tel était le cas, ils n’y survivraient pas non plus. La douleur est parfois assassine.
Alors je pense à ces personnes en face de chez mes parents, et à tous ceux qui ont traversés ces mêmes blessures, et je me dis que ces petites lumières sont comme un appel ou un signal. Comme pour espérer croire en quelque chose. Quelque chose qui les aident à tenir debout, qui les aident à continuer à vivre.

On se raccroche à peu de choses parfois. Juste pour avancer… Encore.
Je ne sais pas pourquoi je pense à eux ce soir.
Peut-être que ces lumières ne sont pas si faibles que ça après tout.
Et que quelque part, quelqu’un les voit, même avec les yeux clos.

Oui, c’est bon d’imaginer ça…

13 juin 2006

Alex (le retour)

Encore un week-end bien agité hein mon Alex ??
Comme d’hab tu me diras. Et oui… Dès que tu arrives on à l’impression que la ville s’ouvre complètement. Faut dire que tu as la chance d’avoir le meilleur des guides…. MOI, en l’occurrence !! LOL !! T’est d’accord mon Alex ?? T’as plutôt intérêt sinon la prochaine fois je le fais péter ton élastique de culotte taille basse (private joke), c’est clair mon Alex ??
Pour en revenir à notre parcours, nous avons eu accès aux divers endroits de nourritures terrestres, de lieux de boissons enivrantes, et de lieux ou les corps peuvent se trémousser aux sons divers et variés.
Tous ces lieux nous ont accueillis pendant ces 2 jours et surtout ces trois nuits. Comme un hommage à toi mon Alex !! Il faut dire que ton arrivée était un peu attendue comme celle du messi. J’avais bien bossé pour ta pub, hein mon Alex ?
Bref, on a pu boire des litres de rosé glacé à La Traboule, manger divers plats variés toujours accompagnés du fameux rosé glacé au Chant de Laure, à L’Ultime, aux Loups de Saint-Cyr et aux Feuillants. On a pu reboire encore et danser parfois à La Ruche, au Winks, au Café Nef, au Marais, et à l’UC. Autant de lieux que de personnes rencontrées à ces occasions. On entrainait avec nous une jolie petite foule hein mon Alex ? Allez, un petit clin d’œil à tous ces joyeux lurons : Jérémy, Ivana, Ju, Séverine, Virginie, Jérôme, Zed, Yoyo, Eric, Guillaume, Marine et Clem. Paroles, chansons, délires… échanges nombreux, comme les rires, comme les délires. Hein mon Alex ?
Un petit hommage spécial à Grégory, notre chauffeur de Taxi qui, comme par magie, nous à presque suivi tout le week-end. Les fruits du hasard sont parfois rigolos :)
Les litres d’alcools divers, le nombre de calories consommés et le tabac ingurgité rendraient certainement cinglé le plus fou des docteurs, mais bon !!
On aime ça, c’est comme ça !!
On va pas se changer maintenant, hein mon Alex ??
Pourtant ce soir ça va être repos.
Tu es parti ce matin mon Alex, et déjà je me dis que la soirée va être nettement moins lumineuse devant un bol de soupe, une soirée télé et de l’eau.
Mais il faut bien faire un break.
Je te rassure ce break ne va pas durer éternellement… demain je remets ça. Même si sans toi c’est bien différent.
Tu es un peu le grain de sable qui fait dérailler le quotidien mon petit Alex. Et ce grain, ça fait du bien quand il arrive.
Alors tu ramènes ton grain en septembre et on va fêter la rentrée comme il se doit. On va de nouveau hanter les nuits et faire voler en éclats les clairs de lune trop obscurs.
Reviens-vite après les vacances mon Alex
J’entends déjà la clameur des fous de la nuit qui chantent ton nom.LOL
Je t’aime mon Alex !

09 juin 2006

Usé...

… par les hommes, les hurlements et le silence.
… par le vent, l’oubli et le monde.
… par l’avenir, l’ironie et la comédie.
… par le meilleur qui ressemble toujours au pire.
… par les promesses, la folie et le dégoût de la jeunesse qui se meurt.
… par l’usure de marcher à genoux et les regrets d’avoir fui l’aventure.
… par la vie enfin, que je ne comprends plus et qui tourne toujours plus, à faire tourner la tête, à faire pleurer nos âmes perdues, à faire hurler nos cœurs qui appellent au secours des vendeurs de merveilles, des joueurs de tambours.

Départ

Comme un soleil de fin de siècle qui se couche entre tes bras,
Je m’en irai peut-être si tu viens avec moi.
Allons viens, partons ensemble, c’est un joli soir pour mourir.
Et si ta main tremble, dis-toi qu’il faut juste partir.
On ira voir au clair de lune, voir si le Diable veut danser.
Et savoir si dans nos yeux brûle l’écume de ces océans enflammés.
Puisqu’ici les dieux nous condamnent, mais au nom de qui, au nom de quoi ?
Il nous faut donc partir mon amour, la lutte est trop cruelle, elle me dévaste.
Ca fait saigner mon cœur, ça fait saigner mon âme.
Il n’y a plus d’anges ici, et c’est le crépuscule de nos vies qui m’envahit.
J’ai envie de tutoyer cette étoile filante, tel le petit prince que j’aurais voulu être.
Alors il est temps mon amour… Entends-tu les sirènes qui chantent ?
Sens-tu le souffle de la fin qui s’en vient ?
Depuis le temps que l’on se suit, nos ailes n’ont pas poussées.
Alors puisque cette nuit c’est écrit, je m’en vais avec toi.

Oh non, ne pleure pas mon ange…
Non ce n’était qu’un mauvais rève…
Pourtant sais-tu qu’en ces jours étranges…
Mon monde crève ?...


Inspired by D. Saez

08 juin 2006

Joies matrimoniales

Les déboires des mariés de Bègles

Deux ans jour pour jour après leur mariage à Bègles, le 5 juin 2004, Bertrand Charpentier et Stéphane Chapin ont été placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Médard-en-Jalles, dans la banlieue de Bordeaux. Ils devraient être déférés au parquet de Bordeaux aujourd'hui.
Ils sont poursuivis pour abus de faiblesse sur la personne de leur ancienne logeuse à Saint-Aubin du Médoc, ainsi qu'en faux en écriture et usage de faux. Sud Ouest avait relaté lundi que le couple faisait l'objet d'un mandat de recherche délivré par le procureur de la République, ce qui a conduit un témoin à appeler la gendarmerie pour lui indiquer que le couple habitait désormais à Plassac, au sud de Blaye, en Gironde.
Il semblerait que le couple ait laissé des dettes liées à l'organisation de leur mariage et Bertrand Charpentier aurait utilisé, comme caution, un chèque de sa logeuse, avant de payer ce qui était dû. Plusieurs créanciers se sont déclarés après avoir vu les deux mariés à la télévision.
Le couple aurait engagé des dépenses inconsidérées à droite à gauche, espérant pouvoir tirer profit de son histoire. Maître Emmanuel Pierrat, qui était l'un de leurs avocats au moment du mariage, rappelle que le couple avait vendu à VSD les photos exclusives du mariage pour 5.000 euros et a reçu pour son livre paru quelques mois plus tard Les mariés de l'an 2004: Un symbole pour un combat (Michel Lafon), un à valoir d'environ 20.000 euros. Certains créanciers ont alors été payés. L'initiative de la procédure viendrait d'une plainte déposée la veille de leur mariage par leur logeuse d'alors, pour falsification d'un chèque. Pourtant, la retraitée était présente à leur mariage – annulé depuis par la Cour d'appel de Bordeaux. Un recours est d'ailleurs en instance devant la Cour de cassation. D'après Sud Ouest, le couple serait aussi «soupçonné d'avoir fourni un faux certificat de bail à la Caisse d'allocations familiales dans le dessein de percevoir des prestations d'aide au logement alors qu'il était hébergé à titre gracieux» mais la Caf ne souhaiterait pas demander réparation de son préjudice.
Parce qu'ils ont été sous le feu des projecteurs deux mois durant, les déboires des mariés de Bègles continuent donc d'intéresser les médias. Pourtant, quel que soit leur comportement, ces poursuites ne concernent qu'eux et non l'initiative en elle-même du mariage. Maître Emmanuel Pierrat se rappelle, «qu'à l'époque, on nous disait qu'on avait casté les mariés, qu'on les avait choisis. Cela montre bien que ce n'était pas le cas.»


(In "Têtu" - 07/06/2006)

Ah j'vous jure... ces pédés quand même !!! LOL

06 juin 2006

Pour une nuit

Juste pour une nuit. On se dit que cela n’est rien. Juste une nuit. Et on a raison, car la plupart du temps ce n’est rien, effectivement !! Juste une histoire de cul.
Pourtant, quelquefois il y’a autre chose qui se passe.
Mes deux dernières nuits sont l’exemple parfait du tout et du rien.

Il y’a deux jours, j’ai rencontré un mec. Histoire banale d’une rencontre en boîte. Excitation du moment, il embrassait bien. Il était sympa et plutôt mignon. Alors : « Tu veux venir passer la nuit chez moi ? » Il a dit oui. On est rentré, on a baisé, on s’est endormi et le lendemain il est parti.
C’était évidemment implicite entre nous : c’était juste pour une nuit !! Il n’y a pas eu d’émotions spéciales et l’on s’est séparé en bons termes sachant fort bien que l’instant ne se répèterait que par le fruit du hasard.
C’était clair.

La semaine dernière, j’ai fait une autre rencontre. Un peu différente il est vrai. C’était quelqu’un avec qui j’avais déjà souvent discuté par MSN, par mail ou par téléphone.
Comme il n’est pas de Lyon, je l’ai hébergé pour une nuit.
Juste une nuit.
Nous avons fait la fête ensemble et au milieu de la nuit nous sommes rentrés. Là, il n’y avait absolument rien d’établit entre nous. J’avais envie de lui mais je ne tentais rien de mon côté. Il a fait le premier pas, j’ai suivi. Evidemment !
Il correspondait en tous points au style qui me fait craquer. Et là aussi, je savais que ce n’était que pour une nuit. Les relations à distance je m’y suis souvent frotté, et m’y suis souvent brisé.
Donc c’était clair.
Pour lui, comme pour moi.
Juste une nuit.
Rien d’autre !

Cependant rien ne se passe jamais comme prévu. Car lors de cette soirée il y’a eu des échanges assez fort et lors de la nuit, je n’ai pas pris cela comme « simplement du cul ». Il embrassait divinement, c’est sur, c’était très excitant, c’est sur… mais il y’avait quelque chose que je ne partage jamais lors d’une seule nuit : une tendresse énorme, beaucoup de caresses et un sommeil bercé par un bien-être que je ne m’expliquais pas. En fait c'était simplement qu'on était souvent dans les bras l'un de l'autre pour dormir. Ca tient à peu de choses parfoisle fait de se sentir bien, tout simplement.

Le lendemain j’ai fait comme si de rien n’était. Evidemment, nous ne nous étions rien promis. Donc j’ai fait celui qui prenait ça à la légère. Comme il se doit dans ces cas là !
Néanmoins tout au long de la journée je n’ai cessé de repenser à ça.
Le soir aussi. J’étais invité à diner, mais j’avais la tête ailleurs.
J’avais encore la tête sur l’oreiller, à côté de la sienne.

J’ai alors pris la décision de lui faire part de mes étranges sentiments pour voir s’ils étaient partagés. Juste pour voir, car comme je l’ai déjà dit, la poursuite de cette histoire est de l’ordre de l’impossible, car trop de kilomètres nous séparent.
J’ai donc décidé de me dévoiler. De lui dire ce que j’avais dans la tête.
En général je déteste faire ça.
Je déteste me mettre en danger. Car me dévoiler m’apparaît toujours comme un danger.
Je passe certainement à côté de belles histoires avec ces conneries, mais je ne sais pas faire autrement.
Je me suis dit : « Demain tu lui envoies un mail et tu lui dit tout » !!

Après mon diner, fort de cette décision, je n’avais pas sommeil et je suis sorti boire un verre.
Heureusement !

Je l’ai revu dans ce bar.
Dans d’autres bras...
Et je me suis dit que finalement c’était vraiment mieux de n’avoir rien dit car je me serais retrouvé bien mal.
Mal face à quelqu’un qui n’avait pas ressenti tout ce que j’avais ressenti, ou en tous cas pas de la même manière. Ce sont des choses qui arrivent.
Je précise évidemment qu’il n’y a aucune rancœur, aucune colère. Il était très bien aussi avec l’autre garçon. Et je le comprends. Encore une fois, on ne s’était rien promis. De plus l’autre garçon est aussi quelqu’un qui m’est très cher. Donc je n’avais aucune animosité. Je ne sentais aucune trahison.

Mais j'ai vu juste un petit voile noir qui est passé devant mes yeux quand je les ai vus s'embrasser.
J'ai entendu juste un petit bruit qui s'est légèrement ralenti dans la poitrine lorsque je l’ai pris dans mes bras pour lui dire aurevoir car il repartait le lendemain.
J'ai ressenti juste un vrai regret de n’avoir eu qu’une seule nuit, un seul réveil.

Je te garde dans un coin de ma tête toi qui t’es surement reconnu.
Rien n’est changé dans notre connivence, notre amitié naissante. Crois le bien !
J’avais juste besoin de dire ça. Juste pour moi.
Juste pour faire un peu mon Ally McBeal ou ma Carie Bradshaw (lol).
Juste pour dire combien j’avais été serein au creux de cette nuit.
Je ne me l’explique pas, c’était juste un état d’être.
Une sorte d'abandon...