29 décembre 2006

160 rue Vendôme

Ce matin j'ai refermé la porte du 160 rue Vendôme avec Ivana. On est resté pendant plus d'une heure à suivre la minette de l'état des lieux.
On passait de pièces en pièces.
Elle dressait la liste des choses ternies par le temps.
Moi dans ma tête je dressais la liste des fêtes qu'on avait organisé au 160 rue Vendôme.
Beaucoup de soirées, énormes le plus souvent. D'ailleurs on avait commencé fort le 13 juillet 1998 par mes 30 ans et la crémaillière en même temps. Plus de 50 personnes, déjà beaucoup de bruits, de fous rires et de musiques.
Ces bruits n'ont pratiquement jamais quittés le 160 rue Vendôme durant ces presque 9 années.
Bien sur il y'a eu des moments plus tragiques et beaucoup de larmes aussi.
Mais quand on fait la balance, ce sont les rires qui arrivent en tête.

Auujourd'hui, 29 décembre 2006, c'est une petite parcelle de vie qui se clos au 160 rue Vendôme.
Qui seront les futurs locataires ? Ce jeune homme venu visiter ce matin ? Il n'avait pas l'air emballé... Car pas mal de travaux à faire...
Mais c'est normal, avec nous le 160 rue Vendôme était enfumé, alcoolisé, rigolard, musical, dansant, sexuel... très sexuel ! Forcément ça laisse des traces !

J'aimerai venir sonner dans quelques mois juste pour voir.
Voir ce que ça donne lorsqu'il y'a "l'après".
Après nous, le 160 rue Vendôme vivra autrement.

Je revois chaque visages de ceux qui sont passés.
Certains ne sont plus là.
D'autres le sont encore.
Et le seront toujours dans le prochain "160 rue Vendôme" qui arrivera en son temps...

Merci à tous ceux qui ont franchi le pas de notre porte au 160 rue Vendôme. Car même si certains n'ont pas laissés des souvenirs joyeux, ils étaient tout de même, en leur temps, les bienvenus.

Et ils ont laissé une empreinte sur les murs du 160 rue Vendôme...
Une empreinte de temps qui résonnera encore longtemps, au 160 rue Vendôme...

22 décembre 2006

5 jours...

5 jours de week-end en approche. Mais 5 jours qui vont être pour le moins agités, émotionnellement, physiquement, hépatiquement…

Ce soir : finale de la Star’Ac obligeant, grosse bouffe chez ma cousine avec moult alcools qui vont bien et qui drainent des gammas GT en pleine forme.
Minuit, je rejoins Marc revenu de Mulhouse pour 10 jours à l’occasion des fêtes de fin d’année. J’imagine le retrouver dans un petit resto avec Jérôme pour terminer avec eux le digestif. Puis courir quelques bars en attendant l’aube.
Samedi : 11h, prise de service à La Traboule. Zed officiera en cuisine et moi au bar. Jérôme ayant pris une demi-journée off pour préparer le réveillon de Noël.
Alors n’hésitez pas à passer boire un verre… ou douze. Le froid glacial qui se promène dans les rues vous donnera l’occasion de vous réchauffer dans ce petit bar à l’ambiance toujours chaleureuse.
19h début de l’apéro. Jérôme sera de retour et moi toujours présent, tel le fringuant combattant que je suis.
On sait quand ça commence les apéros, mais on ne sait jamais quand ça finit. De fait, je ne peux m’avancer sur la suite de la soirée… Tout ce que je sais c’est que je vais certainement dormir chez Sev car elle sera à la montagne, et moi je n’aurais surement pas le courage de rentrer chez moi. Puis comme je suis dans le déménagement, je n’ai plus de télé et j’ai les 6 premiers épisodes de la saison 5 de 24 heures chrono à matter.
Dimanche : le matin, j’aimerai trouver le temps d’aller me faire un ciné. Ca fait longtemps que je ne l’ai plus fait. Le Héros de la Famille m’attire, et en plus mon Ganesh m’en a dit le plus grand bien.
Et un casting de star, ça ne se refuse pas…
Dans l’après midi, Farid va m’apporter des cartons que je vais m’empresser de remplir afin de dégager tous ces petits souvenir d’une petite vie bien remplie. Couvercle, stockage en attendant le prochain changement. Marc viendra aussi m’aider pour transporter ma table de salle à manger, les 6 chaises et ma table de salon. Tout cela démonté sera mis en dépôt chez Jérémy, mon ange voisin.
Le soir, le sacro-saint apéro à l’Ultime se voit remplacé par le fameux réveillon de Noël qui va nous permettre d’ingurgiter toutes sortes d’aliments pas très digestes et des boissons pleines de bulles à foison.
Non je ne parle pas du Perrier comme vous l’imaginez.
Après minuit je vais chez David et Laïla avec Sév pour continuer à s’envoyer en l’air, les bulles aidant !!
Lundi : le matin, encore des cartons…
Midi, déjeuner de Noël avec la famille au grand complet. Histoire de continuer d’ingurgiter les mêmes choses que la veille avec davantage de boissons à bulles. Mais l’occasion aussi de parler avec les gens de la famille qui, pour certains ne se croisent qu’une fois l’an. Mais c’est ça aussi la magie de Noël ! LOL !
Le soir me rentrer, lire et au lit avec une tisane. Histoire de me dire que je fais vraiment attention à mon foie.
Mardi : déménagement total. Puis ensuite ménage, ménage et re-ménage histoire de faire que l’état des lieux se passe au mieux…
On peut toujours rêver non ?? Huhuhu !!!
Au soir venant, je prends mes quartiers chez Jérémy pour 2 ou 3 jours.
Repos, silence, eau plate !
Mercredi : je me prends à espérer que nous n’aurons plus de ménage pour me donner l’occasion d’aller me perdre dans les salles obscures avec écran blanc.
Mais j’ai un vieux doute. L’expérience peut-être ??
Le soir un diner chez Tik pour prendre connaissance du mode de fonctionnement de sa free-box et de tous les accessoires puisque je vais loger chez lui pendant le mois ou il sera au Canada.
Petit repas donc, mais toujours arrosé d’un bon petit vin rouge qui prouve l’amour que porte à la vigne notre cher mister Tik.
Puis retour dans ma chambre pour cette ultime nuit après 8 ans de folies.
Cette chambre et mon futon on vus passer plus de garçons que Jésus n’a vu de fidèles dans l’ancien et le nouveau testament réunis !!
Jeudi : 9h, Tribunal de Grande Instance. Sharon et Ivana rompent leur PACS.
Trois petits tours et puis s’en vont.
11h ; état des lieux, fermeture eau, gaz éléctricité.
Puis fermeture de la porte, dernière descente dans l’ascenseur, un dernier regard en arrière.
La foule est là, amassée sur les balcons, la rue est en deuil, les gens crient, nous supplient de ne pas partir.
Mais nous faisons fi de tout ceci.
Soyez fort, après y avoir vécus heureux, Sharon Stone et Ivana Trump quittent la rue Vendôme.
Un baiser à la volée.
On se jette chacun sur nos routes.
Voilà, c’est fini.
Nous ne reviendrons plus…
14h : Retour au bureau !!!!!!!

20 décembre 2006

Ooooops !!

TF1 - 19h30 environ...
Un jeu de grande écoute.
Plusieurs candidats sur un plateau.
Des boites à ouvrir.
Des sommes d'argent à gagner.
L'animateur interroge un candidat ouvertement homo et extrêmement bien dans ses baskets.
Ce candidat est stewart.

L'Animateur : "Pas trop dur le métier de stew ?"
Le Stew : "Si ! C'est pas évident, surtout les décalages horaires. Des fois on est fatigués et le matin on se réveille la tête dans le derrière... Et pas toujours le sien !!!"


Ah la tête de l'animateur !!
Des fois j'aime bien quand ça dérappe !!
Ca donne envie de prendre l'avion !

18 décembre 2006

L'Adieu aux Queers

Il y’avait Brian et Justin, Melanie et Lyndsay, Ted et Emmett, Michael et Ben…
Ils étaient tous les protagonistes de Queer As Folk (version U.S. – version nettement supérieure à la version U.K trop courte à mon goût).
Hier c’était la diffusion de l’ultime épisode de l’ultime saison...

Fin des aventures après 5 ans de partage lors de chaque épisodes, toujours passionnants, toujours très sexes aussi, mais posant toujours de réelles questions et dénonçant plein de choses sans tabous ni gênes.
De l’homophobie à l’hétérophobie, du sida à la prostitution masculine en passant pas l’addiction aux drogues diverses, aux maladies en générale, aux problèmes de couples homoparentaux, à l’adoption, au mariage homo etc… J’en passe et des meilleures.
J’ai l’impression que rien n’a été laissé de côté au cours de ces 5 saisons et chacun peut se retrouver dans les divers personnages qui jalonnent ces aventures.

Les acteurs, par ailleurs, sont tous au diapason et sont vraiment impressionnants dans leur interprêtation.
Car qu’ils soient homos ou pas dans la vraie vie, leurs convictions sont telles que leurs interprêtations font qu’on ne devine pas qui est qui et que finalement cela n’a aucune importance dans la mesure ou leurs combat sont les mêmes : l’égalité et le respect de chacun aux yeux de tous.
Un message toujours d’actualité aujourd’hui au vu des réactions homophobes ou xénophobes de plus en plus répandues ces derniers temps...

Oui ils vont bien me manquer tout ces queers incroyablement humains.
Et l’ultime épisode qui laissait apercevoir un dénouement lambda conventionnel fait machine arrière et par un petit coup de théâtre nous assène une dernière vérité :
On est comme on est.
On ne change pas pour plaire à l’autre.
C’est l’autre qui doit nous accepter tel que l’on est… et vice et versa bien entendu !

14 décembre 2006

Top 25 - 2006

C'est la fin de l'année et comme tous les ans, vous allez avoir droit à mes 25 films préférés de 2006.
Riche année cinématographique et toujours de belles émotions devant la toile blanche au fond des salles obscures.
Merci Louis et Auguste d'avoir eu l'idée, il y'a plus de cent ans, d'inventer le cinématographe. Qu'aurait été ma vie sans vous ? Je n'ose même pas l'imaginer...


1 – Je vais bien, ne t’en fais pas by Philippe Lioret

2 – Transamérica by Duncan Tucker
3 – Crazy by Jean Michel Vallé
4 – Volver by Pédro Almodovar
5 – 2h37 by Murali K. Thalluri
6 – Munich by Steven Spielberg
7 – Brokeback Mountain by Ang Lee
8 – Vol 93 by Paul Greengrass
9 – A Bittersweet Life by Kim Jee Woon
10 – Capote by Bennett Miller


11 – L’Homme de sa vie by Zabou Breitman
12 – Slevin by Paul Mc Guigan
13 – La jeune fille de l’eau – by M. Night Schyamalan
14 – Inside Man by Spike Lee
15 – Echo Park L.A. by Richard Glatzer
16 – Le vent se lève by Ken Loach
17 – Avril by Gerald Hustache Matthieu
18 – Mme Henderson présente… by Stephen Frears
19 – Dans Paris by Christophe Honoré
20 – La Science des rèves by Michel Gondry


21 – V for Vendetta by James Mc Teigue
22 – La Tourneuse de pages by Denis Dercours
23 – Lord of War by Andrew Nicol
24 – Le Prestige by Christopher Nolan
25 – Les Producteurs by Susan Stroman

13 décembre 2006

Frissons

C'est un homme comme les autres.
Jeune cadre dynamique.
Marié à une jolie femme. Ils ont une petite fille de 6 ans.
Belle situation financière.
Ils vivent dans une très belle maison dans la banlieue chic de Paris.
Tout va très bien pour David et sa famille.
Pourtant un soir David tue accidentellement une vieille cartomancienne.
Il échappe de peu à la mort durant cet accident de voiture.
Pas elle.
En plus David se sent responsable, il était ivre.
Mais David à des amis haut placés et il est disculpé de son crime.
Il n'en est pas très fier David, car il est réellement choqué.
Au sortir du tribunal, David rencontre le vieux gitan qui était aussi le compagnon de la cartomancienne.
Le vieux gitan à dans les yeux toute la tristesse du monde, mais aussi toute la rage de la vengeance.
Il jette un sort à David.
Pour racheter la mort de la vieille cartomancienne, David devra sauver beaucoup de vies. S'il ne parvient pas à sauver la vie des gens qu'il voit mourrir dans ses rèves, ce sera sa petite fille qui mourra... Puis sa femme...
David n'a pas le choix.
L'infernale spirale du fantastique se met en marche.
Ses nuits sont courtes, les prémonitions nombreuses, et les morts s'annoncent très vite.
Alors on prie pour qu'il ne rêve pas de nous.
Et lui il prie pour ne plus rêver.
Lui, c'est David Nolande.
Nouvelle série de France 2.
C'est une mini première saison à 6 épisodes.
Les 2 premiers ont tout fracassés mercredi dernier.
La suite c'est ce soir.
Alors éteignez les lumières, mettez vous face à l'écran et laisser vous entraîner.
C'est frissons garantis !!
Pour une fois qu'une série française vous scotche au fauteuil, faut pas s'en priver. On espère dire "au revoir et à jamais" à Navarro, Julie Lescaut et autre niaiseries...
David Nolande, mes frères, retenez bien ce nom !!

12 décembre 2006

De fumée

En un clin d’œil tu m’allumes, goudron dans les plumes
Je me laisserai bien aller, sans rien espérer
Ta peau fond lentement, mes nerfs se consument
Au petit coin je résume, années d’infortune
Nos têtes à têtes brûlées dans la rue Calumet
Recouvert de brûlures, j’ai le souffle coupé
Les cheveux emmêlés sur ta robe de papier
Ton parfum, tes saveurs me font toujours trembler
Je flirte à la mesure, ne passerai jamais le mur
J’observe ton œil s’enflammer d'un rouge brasier
Aux bons souvenirs tu filtrais nos baisers
Regarde, je suis condamné, accorde-moi une dernière volonté
Mes neurones accumulent, délires ridicules
La bave au coin des lèvres je deviens ton Pittbull
Dans tes yeux ma gitane, que tu sois blonde ou brune
Une dernière bouffée que tu finisses en cendres
Sur le bout de ma langue, entre mes doigts tu danses
Regarde, je suis à tes pieds et tu en profites pour m’écraser
Je déchire notre amour de papier, j’écrase notre amour mal consumé
Et j’infiltre l’ouverture au gré de tes nervures.

Sans toi, je peux plus respirer, je m’en mords les doigts
De n’avoir pas su t’éliminer
Pour toi, aurais-je la volonté, j’ai si souvent rêvé
Que tu allais partir en fumée
J’y pense à chaque fois que tu me laisses seul
Au café d’en bas, repère des sinistrés
Je joue avec le feu
Qui de nous deux, le premier, fera ses adieux…


Inspired by Merzhin

11 décembre 2006

Les Lumières de la ville

Il y’avait mes parisiens et mes parisiennes de cœur en visite chez moi pour déambuler sous les Lumières lyonnaises : Véro et Manu, mes lesbiennes favorites, Steph et Luis que je ne vois pas assez, Nico dont les cheveux ont poussés (lol) et Franck, son adorable nouveau chéri-chéri. Puis bien sur Alex, mon ange gardien, venu sur un coup de tête en dernière minute, pour mon plus grand bonheur.
Quelques lyonnais se sont joints à nous pour l’occasion et c’est à une douzaine d’âmes que nous nous déplacions à travers la ville. Pas toujours ensemble dans la journée, mais toujours réunis au soir venant dans tel ou tel resto, tel ou tel bar.

La ville de Lyon était débordée de monde.
Pas moins de 4 millions de personnes venus ici à l’occasion de la Fête des Lumières. Et bien sur, comme nous, ces mêmes personnes souhaitaient boire quelques cafés pour se réchauffer durant la journée, et diner le soir pour reprendre des forces. Donc je vous laisse imaginer combien ce fut la croix et la bannière pour trouver des endroits pour nous recevoir.
Heureusement Les Feuillants et La Gargotte nous ont accueillis respectivement vendredi et samedi. Mais jamais avant 23h00. C’est vrai qu’ils ne sont pas nombreux les touristes à manger si tard. Mais nous on s’en fout car plus on mange tard, plus l’apéro dure longtemps !
Durant la nuit nous avons aussi écumés les rues pour aller de bars en bars en passant par quelques dancefloors. Petit moment de répit dans la nuit de samedi à dimanche chez Marc et Vincent ou nous avons pu boire un peu de vodka dans un appartement en bord de Saône. Vue dégagée, silence reposant… après la surpopulation de l’UC, ce n’était que du bonheur.

Les bémols sont d’ordres météorologiques car entre le vent, le froid et la pluie glaçante, on a pas eu une vie facile.
Mais ça… vous le saviez déjà non ?

Tout ce petit monde est reparti hier par des trains divers dans la journée.
Me retrouvant seul et dépité, j’ai rejoint Jérôme pour un apéro à l’Ultime à 21h.
Et notre ultime verre s’est vidé à minuit !!!

Que le seigneur nous pardonne…

05 décembre 2006

2h37...

...C'est le titre du film de Muralli K. Thalluri.
Illustre inconnu ou inconnue, le mystère demeure.
2h37 c'est aussi l'heure à laquelle un des protagonistes du film se suicide. On ne saura qu'à la fin l'identité de celui ou celle qui a commis l'irréparable.

Le film est construit de la même façon que Elephant de Gus Van Sant. C'est à dire que l'on revit les heures qui précèdent le drame et l'on fait connaissance avec un groupe de jeunes étudiants qui vont tous être confrontés à des drames personnels. Egalement les longs travellings à travers les couloirs de la fac ou se croise tout ce petit monde sont très reconnaissables.
Alors on peut se demander pourquoi une telle ressemblance, pourquoi ce manque (apparent) d'innovation...

C'est sans compter sur la scène finale du suicide.
Absolument bouleversante, asphyxiante.
Par mini flashs on revoit cette personne que l'on avait croisé tout le long du film.
Par mini flashs on comprend sa détresse qui ne nous était pas apparue comme telle.

Et en tant que spectateur on se trouve projeté à l'avant du drame, car comme tous les personnages du film nous n'avons pas fait attention à cette détresse.

La solitude complète au jour le jour doit être terrible à vivre.
Et l'on se prend à regarder autour de soi et à se dire que l'on à surement croisé quelqu'un de semblable, et que, aussi surement, on n'a pas fait attention à lui.
Et que peut-être aussi, cette indifférence lui a été fatale.

Comme le sang coule de ses veines, mes larmes ont coulées.
Les grandes solitudes sont dévastatrices à n'en pas douter.
Les pires sont celles qui se vivent au milieu de la multitude.
En tous cas, après ce film, c'est d'une évidence écrasante.

04 décembre 2006

Demoiselles

On avait déjà pas mal bu, comme de bien entendu. Mais bon, vous savez tous qu’on en a jamais assez… J’étais avec Mélancoly, son ami d’enfance, Jérôme et Fifi. On se demandait ce qu’on allait faire en sortant du bar puisqu’il était 2h du mat et qu’il fermait. En fait on était prêt à aller se coucher.
Mais Olivier et Pam, les patrons du resto Les Demoiselles de Rochefort nous ont invité à boire du champagne dans le resto.
Faut dire que c’est un peu ma cantine depuis presque 20 ans !

2h30 du matin, réouverture du resto.
Soirée privée.
On était environ neuf à parler et à refaire le monde tout en buvant moult bouteilles de Ruinart (excusez du peu) tout en écoutant les chansons de Jeanne Moreau, et des vieux airs d’avant…
C’était magique.
Un instant de petit bonheur comme on les aime…
La lumière était douce, la musique tout autant et nos échanges très fournis…

Quelle heure est-il ? Waow !!! 6 heures du matin !!
Cher ami d’enfance, vous allez me raccompagner à ma porte ?
Merci c’est gentil !!
Et vous embrassez toujours aussi bien que la veille…
Non, pas de relations sexuelles. De toutes façons je suis trop ivre et il me reste trop peu à dormir…
Puis le gout des lèvres est tellement bon, qu’en garder le simple souvenir est encore meilleur…

Les Demoiselles de Rochefort ont chantées encore toute la nuit… Ayant eu des amants très tôt…

02 décembre 2006

Hiver

Comme vos mains ont l'air de tenir
Assez fort l'une à l'autre.
Comme vos yeux ont tant à se dire
C'est étrange, moi je baisse les miens.
Comme vos pas dévorent le présent
Voleurs du temps qui vient.
Au coin de ta rue, je vous vois maintenant
Et l'amour te va si bien.

Est-ce un crime si je vous espionne ?
Ca ne regarde que moi...
Que ceux qui ont aimé me pardonnent
De ne pas croire à tout ce que je vois.

Un hiver tombe sur ma vie.
Comment voir l'amour en face
Quand quelqu'un d'autre t'enlace ?

Un hiver tombe sur mes nuits.
Comment voir l'amour en face
Quand on a perdu sa place ?


By L. Lescarret

Ami d'Enfance

Au gré d'une belle soirée avec quelques amis, j'ai pu écumer plusieurs bars lyonnais participant à la journée mondiale de lutte contre le sida. L'occasion de visiter d'autres endroits ou je me rends rarement.
Toujours est-il qu'à la fin de nos déambulations, on s'est tout de même retrouvé au Lax pour quelques derniers verres avant de rentrer. Puis Mélancoly avait rendez-vous avec un ami d'enfance qu'elle n'avait pas revu depuis longtemps.
Elle était ravie.
Son ami ne connaissait pas le bar mais nous à tout de même déniché.
Cet ancien ami d'enfance est devenu au fil du temps plutôt bi que juste hétéro.

Et putain qu'il embrasse bien !!