29 septembre 2006

Pigalle

J’étais venu au cabaret avec elle, mais sa maladie l’emportait. Elle s’était sentie mal tout à coup.
Cocaïne l’amenait contre son vieux cœur de fête, l’enveloppait en lui murmurant : « Je viendrai te voir souvent… je ne suis pas partie… mon contrat pour St-Martin n’est pas encore signé », de sa tiédeur maternelle et corrompue, de l’odeur de sa robe de satin déjà humide et froissée, de doublure de moire parfumée, d’alcool répandu et de restes d’étreintes de coulisses.
Elle la voyait incapable de suivre un spectacle jusqu’au bout, d’en supporter tous les tourbillons ; et cette rose de scène qu’elle piquait au hasard dans l’un des bouquets de la salle, et qu’elle lui lançait d’habitude du bord de la rampe, en même temps que ses gants de soie pourpre à la fin de son numéro d’effeuillage intégral de sa version nue de La Vie en Rose, elle la lui donnait tout de suite, la glissant entre ses doigts.
Il était temps de partir maintenant : il y avait trop de monde, des appels de tous côtés, des cris de retrouvailles comme pour l’ouverture d’une saison. Cocaïne faisait appeler un taxi. Nous la portions presque, claudiquant, à demi renversée entre nous, le long des miroirs assombris, où seule apparaissait la silhouette rouge de la Marilyn bis.
Et là, sur le trottoir, entourée par les reflets des néons de Pigalle, on aurait dit avec son sourire si frêle, son visage si mince qui disparaissait presque sous la perruque trop grande, masquant une chimiothérapie violente, une fillette solitaire qui revenait d’une fête de fin d’année et aurait voulu garder sur elle le principal accessoire de la parade d’un soir.

28 septembre 2006

Définitions

Autobus : Véhicule qui roule deux fois plus vite quand on court après que lorsqu'on est dedans.

Baby Sitter : Adolescents devant se conduire comme des adultes de façon à ce que les adultes qui sortent puissent se comporter comme des adolescents.

Banquier : Personne qui serait d'accord pour vous consentir un prêt à la condition que vous lui apportiez la preuve que vous n'en avez pas besoin.

Mal de tête: Contraceptif le plus utilisé par les femmes.

Mariage : Union qui permet à deux personnes de supporter des ennuis qu'ils n'auraient pas eus, s'ils étaient restés seuls.

Nymphomane : Terme utilisé par certains hommes pour désigner une femme qui a envie de faire l'amour plus souvent qu'eux.

Orthodentiste : Magicien qui vous met dans la bouche, une partie de ce qu'il vous retire des poches.

Parlement : Nom étrange formé des verbes "parler" et "mentir".

Pessimiste : Optimiste qui a l'expérience.

Sardine : Petit poisson sans tête qui vit dans l' huile.

Snobisme : Action de s'acheter des choses que l'on n'aime pas avec de l'argent qu'on n'a pas, dans le but d'impressionner des gens qu'on n'aime pas.

Vedette : Personne qui travaille dur toute sa vie pour être connue, et qui porte ensuite de grosses lunettes noires pour ne pas être reconnue.


By Desproges

27 septembre 2006

Aurel

Petit moment magique hier pour le diner.
Un diner en tête à tête avec Aurel. Ca faisait longtemps, trop sans doute.
Aurel, c'est du concentré de bonheur.
Un p'tit ange que j'ai eu la chance, un jour, de croiser.
Depuis lors il reste présent, même si je ne le vois pas aussi souvent que je le voudrais.
Il y'a une telle passion dans ses yeux quand il parle de ce qu'il fait, de ce qu'il aime. De ceux qu'il aime aussi, et bien évidemment de celui qui partage son coeur.
Pour parfaire le tout Aurel est beau. A l'extérieur, comme à l'intérieur.
Certaines personnes brillent naturellement. Lui, il irradie.
Ca réchauffe les sens.
Dans la vie, il redonne envie aux enfants d'avoir envie d'apprendre. C'est son travail de psychologue, mais aussi son travail d'homme. Car il s'est donné les moyens d'en arriver là. Il en a bavé souvent, mais il n'a jamais baissé les bras.
En somme il a trouvé le croisement des routes et à choisi la sienne.
Sa route est pavée d'envies. Ces envies qui le font avancer.
Et il fonce Aurel.
Destination horizon.

26 septembre 2006

Chaleur

Il faisait chaud. C’est normal c’était un sauna. Envie subite de baiser la semaine dernière, durant mon arrêt maladie. Ben oui, faut bien que ça serve à quelque chose les arrêts maladie.
Baiser donc, était le mot d’ordre de la journée.
Je suis rentré dans ce sauna en milieu d’après-midi. L’envie était à son maximum et le nombre de personnes dans le sauna était engageant.
Comme d’habitude je commence par un jacuzzi pour tester l’ambiance. Il y’a déjà 3 personnes à l’intérieur.
Un mec qui ne me plait pas du tout, mais alors vraiment pas du tout !! Et deux autres, beaucoup mieux. Visiblement ils se connaissent depuis longtemps car ils sont lancés dans une grande conversation sur des amis qu’ils ont en commun. Ca piaille dur. Parfois le genou du plus jeune frôle le mien sous l’eau chaude. Des petits regards en coins, un pied qui s’avance, deux peaux qui se frôlent. Mais il ne semble pas décider à arrêter de jacasser. J’en ai marre, je me lève, royal, lui passe devant le nez exprès pour lui faire voir ce qu’il à manqué d’avaler. Déçu hein ?? Ben oui, t’avais qu’à arrêter de bavasser et faire un peu de sous-l’eau, idiote !!!

Je me drape de la serviette, tel César en son palais et me dirige vers la salle vidéo.
Je m’installe pour mater un bout de film de cul qui n’est absolument pas bandant. Le seul truc drôle c’est qu’il y’a un sling dans cette salle et un mec est allongé dessus. Jambes en l’air il s’astique le chibre. Bien monté d’ailleurs le gars, et plutôt bien fait. Donc je jette un œil parfois.
Il me demande si je veux essayer « le hamac ».
C’est un sling idiote !!! J’aime pas sa voix. Je lui dit non, et je me casse.

Je referme le rideau de la salle et je vais dans le hammam. Quelques ombres bougent. Certaines ne me tentent pas du tout. Alors je sue, je me met sous la douche glacée, je sue encore et encore. Encore une douche glacée. Ah ? Une ombre est déjà sous la douche. Pardon !! C’est pas grave me dit l’ombre. Et cette ombre là est nettement plus engageante. Je me met sous la douche avec lui. On se caresse. Il embrasse divinement. Il a le corps ferme, quelques poils mais sans plus. Des fesses rebondies.
Je lui prends la main et la guide vers mon sexe déjà bien en forme ! Lui aussi commence à prendre forme. La chaleur s’accentue. L’ambiance devient torride. Certaines ombres se rapprochent voulant sans doute faire un plan multiple. Cela ne me gène pas en général. Mais je n’en avais pas envie ce jour là. On s’est isolé dans une cabine. On a baisé longuement. A la fin le lit était trempé de notre sueur, de notre envie. On a passé pas loin de 2 heures à glisser sur le matelas, a faire toutes les positions imaginables, à se donner du plaisir jusqu’à l’orgasme enfin.
On est resté allongés. Sa main dans la mienne.
On a repris du souffle, on s’est échangé quelques paroles. Lui est directeur d’une salle de sport (je comprends mieux la fermeté de l’individu).
"Et toi me demande t-il ?
Moi je suis agent secret à Interpol !! Idiote !!"


C’est rarement intéressant les conversations post-coïtales dans un sauna !! C’est ainsi que je lui ai dit que je devais partir pour une nouvelle mission.
Je lui ai embrassé le bout du gland, lui ai fait un petit clin d’œil et me suis volatilisé dans la brume.
Direction l’apéro à La Traboule.
Rien ne vaut un bon verre de rosé, bien frais, bien agréable après une éjaculation diurne !

7ème Ciel

Le 22 août dernier, à bord d'un vol American Airlines entre Paris et New York, alors que Stephan Varnier, auteur américain, repose sa tête sur l'épaule de son compagnon, George Tsikhiseli, journaliste, lui faisant de chastes bisous, une hôtesse de l'air vient leur parler: «Je vous demande d'arrêter de vous toucher et de vous embrasser», réclame-t-elle. «S'embrasser est inapproprié dans un avion», précise la chef de cabine. Alors qu'un autre couple gay, assis derrière eux, s'enquiert de la situation, elle se fait plus menaçante, affirmant que l'appareil serait rerouté si les couples ne cessent leurs interrogations. Menace confirmée, une heure plus tard, par le commandant de bord. La peur du terrorisme dans les compagnies aériennes (l'incident s'est produit douze jours après que des attentats aériens ont été déjoués en Grande-Bretagne) aurait-elle pour conséquences des réactions anti-homos? Jointe par Têtu, la direction d'American Airlines se défend de toute discrimination: «Après enquête, affirme-t-elle, nous estimons que le comportement de l'équipage était approprié et non-discriminatoire. Alors que la sécurité en vol est à un niveau élevé, nous devons faire le maximum pour assurer un voyage sécurisant, accueillant et confortable pour tous. Les comportements perturbateurs sont inacceptables, quels que soient le genre et l'orientation sexuelle des passagers impliqués.»

(In "Têtu" - 26/09/2006)

Toute ma vie j'ai rêvé d'être une hostesse de l'air... Rien que pour claquer le beignet à toutes les connes de l'air !!! Avec elle j'aurais eu de quoi faire :)

15 septembre 2006

Reviens !

Jamais la fin d'été n'avait paru si belle.
Les vignes de l'année auront de beaux raisins.
On voit se rassembler, au loin les hirondelles
Mais il faut se quitter. Pourtant, l'on s'aimait bien.

Quel joli temps pour se dire au revoir.
Quel joli soir pour jouer ses vingt ans.
Sur la fumée des cigarettes,
L'amour s'en va, mon cœur s'arrête.
Quel joli temps pour se dire au revoir.
Quel joli soir pour jouer ses vingt ans.

Les fleurs portent déjà les couleurs de Septembre
Et l'on entend, de loin, s'annoncer les bateaux.
Beau temps pour un chagrin que ce temps couleur d'ombre.
Je reste sur le quai, mon amour. A bientôt.

Quel joli temps, mon amour, au revoir.
Quel joli soir pour jouer ces vingt ans.
Sur la fumée des cigarettes,
L'amour nous reviendra peut-être.
Peut-être un soir, au détour d'un printemps.
Ah quel joli temps, le temps de se revoir.

Jamais les fleurs de Mai n'auront paru si belles.
Les vignes de l'année auront de beaux raisins.
Quand tu me reviendras, avec les hirondelles,
Car tu me reviendras, mon amour, à demain...


By Barbara

14 septembre 2006

Eclats

Quelques images fugaces retenues, quelques instants de nuit :

- La langue de Sev qui se mêle à la mienne. On devient experts non ?
- Les bras de Greg et le dénivelé de sa chute de reins.
- Les fesses de Jérôme, toujours fermes même avec un boxer rose.
- Le rire de Fadila, le noir de ses yeux.
- Le regard de Franck et ses cheveux hirsutes, mais putain quel regard !
- Le coup de queue de Ludo, dans la salle du fond, au billard.
- Le sample d'Adrien, vers 2h du mat.
- Les lèvres de Steeve et un regard fuyant... Etrange...
- Les jambes croisées d'Ivana, règnant sur son tabouret de bar tel le cerbère.
- La danse échangée avec un inconnu charmant.
- Mon retour à 4h, un peu ivre et chancelant.
- Le message de Männe sur mon répondeur.
- Mon envie de le revoir

12 septembre 2006

Mon Célibat

Je ne veux plus jamais me laisser surprendre, ni me laisser embringuer par de trop tendres visages qui me font oublier tout ce que j’ai pu apprendre un jour, tout ce que j’ai déjà essayé durant de longues nuit passées dans des chambres à me vautrer sur des corps trop pâles.
Pourtant le matin est toujours là pour surprendre tous ces visages sans fard et qui se cachent pour ne pas donner leur simple vérité.
Alors je ne veux plus me laisser apprendre et seulement garder pour moi la moindre sincérité. Je vais souffler un froid à faire fendre toutes aspirations et toutes velléités. Je vais faire comme si c’était toujours décembre, même en plein mois de juillet et chaque jour souffler sur les braises pour n’aspirer qu’aux cendres.
Je ne serai là que pour la baise et surtout pas pour les mots tendres car je préfère de loin avoir une nuit à rendre qu’une nuit à ravaler.
Je vais descendre, descendre pour ne plus jamais avoir à remonter le long de doux mots tendres qui me donnent la nausée.
Je veux désormais me défendre et ne plus laisser personne rentrer pour ne plus me faire prendre, pour ne plus me faire voler.
Je veux enfin apprendre, apprendre à esquiver pour ne plus me faire étendre, ne plus me faire allonger !


Merci Miossec, tes mots me vont comme un gant !

11 septembre 2006

Mûres

Je suis allé les cueillir hier avec Franck.
3 heures de dérive à travers les prés et les bois.
Un dimanche matin, au plus profond de la campagne.
Le soleil commençait à peine à chauffer et la rosée n'était encore pas évaporée.
Il y'avait le silence. Uniquement le silence et nos bruits de botte dans la terre meuble, puis sur l'herbe si verte.
Nous traversions les prés tandis que les vaches nous regardaient méfiantes, de loin tout en broutant ce fameux gazon tant adulé par certaines de mes amies...

Au fur et à mesure que la matinée avançait, le soleil chauffait davantage. Le vent s'est levé pour notre plus grand bonheur.
Au fil des mûres, nous avons échangés des paroles, des souvenirs et aussi des silences.
C'est un moment privilégié que j'ai apprécié au plus haut point.
Le temps de prendre le temps et d'écouter, d'échanger...

Vers midi nous sommes rentrés.
Un peu fatigués, mais néanmoins plein d'énergie.
Cette énergie qui anime les âmes de deux amis de longues dates lorsque, partant à la chasse aux mûres, il s'échangent des murmures sous le vent.
Des murmures qui en disent long sur la force de leur sentiments mutuels.

Merci petit Franck. Et les mûres étaient si bonnes...

08 septembre 2006

Green

Je pars me mettre au vert à la campagne pour le week-end.
Je retourne dans la ferme de Franck, et je vais passer mon temps à ramasser des champignons, des mûres, donner à manger aux chevaux etc...

Toutes les activités d'une Queen de la bouse !! LOL

Alors mes chéris, ne me cherchez pas dans les restos, les bars, les dancefloors ou même les boîtes à culs !! Je ne serai pas là !!

Je sais, la ville va être déclarée "ville morte" pendant 2 jours.
Mais je suis sur que vous allez survivre non ?

Enfin je l'espère ! Courage à tous !

06 septembre 2006

Mélanie et Julien

Elle c'est Mélanie Laurent et lui c'est Julien Boisselier.
Ils sont tous les deux les interprètes principaux d'un film français bouleversant : Je vais bien, ne t'en fais pas.

Ce film de Philippe Lioret est un des plus beaux films français qu'il m'ait été donné de voir cette année.
Classique dans la forme, le film émeut au plus haut point par l'incroyable talent d'interprêtation de Mélanie et Julien.
Cela fait longtemps que l'on ne m'avait pas autant bluffé.
Autant ému.
C'est du grand art.
Il faut le voir pour le croire.
Alors croyez moi, allez les dévorer des yeux, vous n'en reviendrez pas !

Ronde de nuit

Et bien non !!!

Non, mes nuits ne furent pas si déjantées que je l'avais envisagé. Tout simplement parceque l'envie n'était pas là.
L'envie de privilégier autre chose était davantage présente.

Ainsi j'ai préféré me coucher tôt vendredi soir pour pouvoir me lever tôt samedi et aller courrir et faire du VTT. Pareil pour dimanche soir et lundi soir.
Toutefois samedi soir, la nuit s'est terminée à 6h00 du mat.
Il faut quand même un peu se laisser aller, n'est-ce pas ?
Mais cette nuit fut des plus agréables, et loin de la folie des dancefloors pour une fois.

En effet, après être allé diner et boire un verre avec Sev et Jérôme, nous sommes allés faire une bise à Laurence, la patronne du Tiafé, un restaurant ou nous allons assez souvent.
Arrivés à 1h du mat, nous en sommes repartis à 5h30.
En effet, après avoir fermé son établissement, la miss nous a gardé avec elle et nous avons refait le monde autour de son comptoir en buvant moult verres et en grignottant de jolis mets tandis que la faim commençait à nous travailler vers les 4h du mat.
On a été rejoints par la nouvelle équipe du Lax, Ludo, Charles, Audrey et Franck. Il y'avait aussi Nicolas, un des serveurs des Arcades dont nous avons fait la connaissance il y'a peu et qui est vraiment adorable !
Même si certain étaient au bout du rouleau, l'ambiance nocturne d'un resto fermé (une petite lampe allumée sur le bar, un fond sonore jazzy et les boissons qui s'enchaînent au rythme des délirs de chacun) était vraiment particulière et chaleureuse.
Comme une petite ronde dont on avait pas envie qu'elle se termine...

J'ai pu tout de même me ressourcer les rétines au cinéma, et l'occasion de voir le génial La Science des Rèves du non moins génial Michel Gondry, puis le très noir thriller argentin Rosario avec une bombe latina absolument renversante, j'ai nommé Flora Martinez.

Tout est passé trop vite une fois de plus.
Je trouve ça un peu énervant Miqueline !!! LOL :)

01 septembre 2006

Ma Fête

Au fait pour ceux qui ne le savent pas, le Sha se prénomme Gilles !
Et aujourd'hui c'est sa fête :)
J'espère vraiment que ça va être ma fête très vite !!! LOL :)

Nocturne

Alors fin de 1ère semaine ! Déjà je suis au bout du rouleau car en même temps que ce fut la reprise du travail, ce fut la reprise des nuits courtes. Et pas un soir, mes frères croyez-le bien, pas un soir je n'ai dormi plus de 5 heures.

La faute aux bouteilles trop pleines et aux verres trop souvent vidés dans des gestes noctambules d'automates ; comme le fait de tendre la main gauche pour prendre un verre, replier son coude et le lever pour que le verre atteigne la bouche.
En même temps l'oeil encore aux aguets aguiche les regards dans la recherche d'un croisement de rétine. Puis dans la seconde qui suit la première gorgée d'alcool, la main droite farfouille dans une poche, déniche un paquet l'ouvre agilement avec l'index. La ciarette glisse du paquet aux lèvres tandis que l'oeil, parfois, part à la recherche d'autres "paquets", résolument plus fournis. Enfin le briquet vient enflammer le tout et le noctambule alcoolique/fumeur est paré car il à revêtu l'intégralité de sa panoplie.
Ensuite il ne lui reste qu'à déambuler entre le bar, les chiottes et le dancefloor. Bien sur l'ordre est aléatoire et les passages dans chaque lieu peuvent se faire plusieurs fois au gré de la nuit.

Enfin, plusieurs solutions peuvent clore la soirée :
1)Le noctambule à trouvé un "paquet" à son goût et repars avec sous le bras afin de le consommer dans sa demeure. Ainsi la soirée peut parfois s'arrêter plus vite que d'habitude. Guidé par sa testostérone, le noctambule n'hésite pas à tout planter pour un orgasme à l'horizontale.
2)Le noctambule à trouvé un "paquet" à son goût mais n'a pas non plus envie de tout planter. Il peut alors consommer le "paquet" sur place si celui-ci est assez polisson pour laisser glisser son pantalon, suivi de son caleçon. Dans le cas contraire, quelques coups de langues au fond de la gorge suffiront à amadouer ledit "paquet".
3)Le noctambule n'a pas trouvé de "paquet" et, accompagné de ses amis proches, va enchaîner les pas de danse en hurlant sur le dancefloor, tandis que les verres d'alcool s'enchaîneront ainsi que les cigarettes. Aux petites heures du matin, le noctambule, fatigué, aura un peu l'estomac dans les talons. Il n'hésitera pas alors à aller dévorer une viande morte dans un resto de nuit.

Finalement au bout du compte, soit tu dévores une viande vivante (sur place ou à emporter) ou une viande morte.
Le choix t'appartient.
Elle est pas belle la vie la nuit ?

Mon week-end commence et il va durer 4 jours.
Mais ça fait aussi 5 nuits.
A bon entendeur...

Proximité

Si je passe, si mes traits passent,
Comme on peut s’arrimer a d'autres solitudes,
Je serai sur ta route, sur le long chemin,
En douce et docile, si tu veux bien,
Gardes-moi en courant d'air,
Gardes-moi comme un mystère.

Si je perds de l'altitude,
Gardes-moi en latitude,
Si je passe, si mes traits passent,
Comme tout peut arriver en mal ou en bien
On cherche l'attitude, en ayant l'air de rien,
Mais c'est un long parcours crois-le bien.

Si je grimpe comme le lierre
C'est que je suis mise-en-bierre,
Oublies le geste, file entre les doigts
Tournes la tête, les souvenirs ne nous embellissent pas.
Ils nous déciment déjà
Et rallumes de plus en plus fort
La lueur frémira pour oublier encore.

Gardes-moi en solitaire
Gardes-moi car j'en suis fier
Gardes-moi, garde ma voix
Gardes-moi auprès de toi.

Regardes-moi !


Inspired by Dolly