27 octobre 2006

Soleil d'Automne

Ce matin j'ai traversé le parc pour venir travailler. J'étais en avance et j'avais envie de marcher. Mon I-Pod aidant, je flanais sous les arbres profitant de la fraîcheur matinale. Puis aux abords du lac le soleil a percé au dessus des arbres et là, incroyable luminosité d'automne. Le soleil était orange, il se mélangeait avec le rouge et le jaune des feuilles des arbres. Le lac reflétait cette incoyable lumière et d'un coup j'ai eu l'impression d'être seul au monde !
Il faut dire qu'il n'y avait absolument personne dans le parc et j'étais complètement happé par ce moment magique.
C'est ce genre de petit moment qu'il faut prendre le temps de voir et d'apprécier. On y arrive pas toujours, mais quand cela se produit on se dit que finalement, rien que pour des petits instants tels que ceux-ci, la vie vaut vraiment la peine d'être vécue et comme par magie, les soucis, les tristesses deviennent si minimes face à ce bien-être imprévu...
J'ai continué ma route pour arriver au travail. J'avais (et j'ai encore) un petit sourire au coin des lèvres. Je me dis que ce dernier jour de la semaine commence bien.
Je suis à l'aube de 5 jours de repos et je pars à la campagne, dans la ferme de Franck. La beauté de l'automne me pousse encore plus à y aller et à passer du temps à regarder autour de moi le monde qui s'éveille chaque matin.
Puis il fait si beau pour une fin octobre, ça va être encore parfait. Et même si le soir il fait un peu froid, on va faire le premier feu de cheminée avant l'hiver.
Puis l'on va manger et boire devant ce joli feu. On va prendre le temps d'écouter le silence aussi, de rire et de partager.
Sous le soleil d'automne, ce week-end devrait être flamboyant.

26 octobre 2006

Ôde

Vous étiez déjà sensuelle et attachante dans La Nuit Américaine.
Vous étiez touchante en meilleure copine d’Isabelle dans La Gifle.
Vous étiez si naturelle et déjà si secrète dans Une Semaine de Vacances.
Vous étiez si sensible (et je vous comprends) face à Patrick dans Beau-Père.
Vous étiez si inquiétante dans Une Etrange Affaire.
Vous étiez si violente et fragile à la fois en pute dans La Balance. Votre premier César.
Vous étiez si déroutante et vulnérable dans J’ai Epousé une Ombre.
Vous étiez si classieuse dans Rive droite, Rive gauche.
Vous étiez si perdue et éperdue dans Notre Histoire.
Vous étiez si terrifiée dans Lune de Miel.

Vous nous avez tant manqué pendant 3 ans.

Vous étiez de retour en femme accomplie dans Un Week-end sur deux.
Vous étiez également une femme trahie dans Mensonge.

Puis un passage à vide de près de 6 longues années.
Puis un retour en force qui n’a jamais faibli depuis.

Vous étiez de nouveau drôle et fascinante dans Enfants de Salauds.
Vous étiez terrible et envoutante dans Si je t’aime, prends garde à toi.
Vous étiez pétillante et fraîche dans Vénus Beauté.
Vous étiez absolument divine dans Une Liaison Pornographique.
Vous étiez si émouvante de retenue dans Selon Matthieu.
Vous étiez si légère et punchy dans Ca ira mieux demain et Barnie et ses petites contrariétés.
Vous étiez si fabulous dans Absolument Fabuleux.
Vous étiez si vénéneuse dans La Fleur du Mal.
Vous étiez si innatendue dans Attrape-moi si tu peux.
Vous étiez si détachée et flippée dans France Boutique.
Vous étiez si absolument génialissime dans Les Sentiments.
Vous étiez si sublimement belle dans Une vie à t’attendre.
Vous étiez si susceptible dans L’un reste, l’autre part.
Vous étiez si déchirante et sublime dans Le Petit Lieutenant.
Votre second César.

Vous étiez si mortelle hier soir dans La Californie.

Vous êtes tellement attendue dans Mon fils à moi, Le prix à Payer et Michou d’Auber, qu’aujourd’hui vous faîtes partie de nous.

Mademoiselle Nathalie Baye, je vous aime !

25 octobre 2006

BlogoVersaire

Un an déjà de petits écrits ici.
Un an de jolies rencontres au gré des jours et surtout des nuits.
Un an de vie.
Un an de crépuscule et d'aube.
Le Sha vous embrasse...

24 octobre 2006

Etoile

"Sans toi les jours sont toujours trop longs, avec toi les nuits ne le sont jamais assez"

La tête dans les étoiles je prolonge ces nuits.
Y'en a une qui brille davantage.
Elle m'aide à dormir.
Elle va m'aider à continuer...


Merci aussi à mon étoile dansante.

23 octobre 2006

Tempus Fugit

"Le temps que l'on passe à penser au temps perdu est du temps ou l'on oulie de vivre"

Je ne sais pas de qui est cette citation, mais franchement, il avait pas tort !

20 octobre 2006

Fragile

Je ne suis pas tombé de la dernière averse,
Je ne me laisse pas faire, c'est même tout l'inverse,
Quand viennent les soucis on dit que je suis fort,
Et face aux années mortes,
Ma bonne humeur l'emporte.

Je ne suis pas plombé par le poids des regrets,
Et quand le ciel est gris et qu'il recouvre Paris,
Couché sur mon divan, je me rêve en Diva,
Et je ne crains ni le vent, ni le temps qui s'en va.

Mais "fragile",
Je sais, c'est pas marqué devant,
Oui mais c'est fragile en dedans,
Je sais, c'est pas ce que voient les gens,
Mais on est pareil au dedans, fragile à l'intérieur,
Et le soir en s'endormant, on est tout petit sous le firmament.

Je ne suis pas de ceux qui vivent en pleurant,
A la moindre étincelle, j'éteins pas le courant,
Je préfère me moquer de la méchanceté,
Et croire en quelque chose derrière l'immensité.

Je sais que je préfère l'humour à la colère,
Et je cherche un paradis aussi drôle que l'enfer...


Inspired by Marianne James

19 octobre 2006

Toiles

Fast Food Nation de Richard Linklater. Un film hybride sensé parler de la malbouffe mais qui du coup est davantage centré, à mon sens, sur l'exploitation des latinos en Amérique. Tout cela par le biais d'une grosse multinationale de restauration rapide.
On ne ressort pas totalement indemne de ce film. La peur et le besoin d'argent peuvent vraiment faire faire n'importe quoi parfois. Le manque de réaction, de révolte face aux conditions de travail est terrifiant. La description de la fabrication des aliments est pour le moins à vomir et ne vous donne certainement pas envie de vous rendre chez Mc Do en sortant. De toutes façon, la question se pose pas, j'y vais jamais (lol)!
Pour clore cette diatribe, des guest stars égrennent le film de leurs apparitions dont l'intervention excellente de Bruce Willis, mais aussi Patricia Arquette, Ethan Hawkes, Avril Lavigne...
Ce film sort le 22 novembre, je vous le recommande chaudement.

Le Parfum de Tom Tykwer. Une adaptation réussie dans ce qui était justement réputé inadaptable, c'est à dire le fait de faire passer le sens olfactif à travers les images. De ce point de vue c'est excellent. La richesse des couleurs nous donne l'impression de sentir ce que sent le héros. La description des odeurs faîte dans le livre passe réellement bien à l'écran. Seul bémol, un final grand-guignolesque qui me laisse un peu dépité. La bonne surprise étant ce jeune acteur (Ben Wishaw) qui est prodigieux et qui est à des années lumières de la laideur du personnage décrit dans le roman. C'est normal, ça passe mieux à l'écran un bogosse :)
Au final un film enivrant qui ne laisse pas indifférent malgré un final raté.

The Queen de Stephen Frears. Ou les hésitations d'une reine face à la colère d'un peuple. Cette reine va rester dans un mutisme total pendant la semaine qui suit le décès de Lady Di. Personne ne comprend pourquoi et tous vont la critiquer ouvertement. Frears démonte habilement le protocole de la monarchie et livre un film fascinant sur les coulisses de la royauté ou ceux qui décident ne sont pas toujours ceux qu'on croit. Helen Mirren est fabuleuse, elle ne joue pas la reine, elle est LA REINE. Les doutes, les erreurs, les angoisses d'une monarque sont les mêmes que tout un chacun. Simplement soumis à l'attente d'un peuple qui gronde, ils deviennent vite insurmontables.
Un film magnifique à voir d'urgence.

L'homme de sa vie de Zabou Breitman. Un hétéro tombe amoureux d'un homo. Outre que ce fantasme universel soit mis en images, on ne peut que remercier cette chère Zabou d'y avoir pensé. Le film est renversant de beauté plastique. Si certains trouve que cette esthétique nuit au film, moi je pense au contraire qu'il le sert admirablement. Car cette histoire d'amour est belle car innatendue, belle car torturée, belle car violente. Toute la beauté de ce petit monde décrypté au rasoir est envoutante. Charles Berling est proprement renversant de beauté et Bernard Campan est un diapason. Il y'a un plan magnifique, c'est celui de "l'excuse". Il faut le voir pour comprendre.
Un film bouleversant qui m'a littéralement pris aux tripes. Et dieu sait que ça fait du bien !


Prochaines toiles dans le désordre Babel, La Californie, Scoop, Severance, Bug, Southland Tales, Le Dahlia Noir, Ne le dis à personne... Bref de quoi passer encore de bons moments à l'abri des salles obscures :)

17 octobre 2006

De moi...

Ce que j’attends c’est d’arrêter de vivre dans le passé, d’avancer et de me donner les moyens de le faire.
Ce que j’attends c’est de ne pas oublier mais d’apprendre à accepter l’absence.
Ce que j’attends c’est de recroiser des yeux qui me donnent envie de prendre un nouvel envol.
Ce que j’attends c’est de l’oxygène et de la lumière.
Ce que j’attends c’est de vous voir toujours plus, vous qui m’entourez de mots ou de gestes.
Ce que j’attends c’est… d’arrêter d’attendre.

Le ciel est bleu sur la ville, je crois que je vais aller prendre l’air…
L’air de rien ça fait du bien et ça donne des COULEURS !

16 octobre 2006

Vous dire...

Comment vous dire que je ne vais pas toujours aussi bien que je veux le laisser croire ?
Pourquoi vous dire des mots trop noirs au risque de vous bouleverser ?
Comment vous dire que le manque est tel depuis tant d’années que je me perds à trop bruler ?
Pourquoi vous dire que rien ne va vraiment au risque de vous lasser ?
Comment vous dire que c’est là, dans ma tête tous les jours et que je ne sais pas l’effacer ?
Pourquoi vous dire que je n’ai plus envie d’aimer au risque de vous entendre me dire que j’ai encore du temps ?
Comment vous dire que ce temps je m’en fous et que j’ai perdu le goût ?
Pourquoi vous faire voir un visage sombre alors que vous l’aimez tellement lumineux ?
Comment vous dire que de toutes façons je ne m’en sens pas capable et que je n’aime guère tout dévoiler ?
Pourquoi vous dire tout cela alors que votre simple compagnie m’aide déjà tant ?
Comment vous dire que sans vous, je ne serai sans doute plus là ?

12 octobre 2006

Petite conversation de nuit

C'était tard cette nuit au coin d'un bar.
Jérôme m'a questionné. Il voulait savoir pourquoi je ne m'attachais que très rarement aux gens, amoureusement parlant.
J'ai un peu réfléchi. Mais la réponse est claire depuis des années.
Aujourd'hui encore j'idéalise quelqu'un qui n'est plus là et qui à marqué ma vie à tout jamais.
C'est un peu de lui que je cherche en chacun.
C'est un peu de lui que je veux retrouver.
Je sais que c'est impossible, mais je ne parviens pas à m'y résoudre.
Il m'a tellement fait avancer, tellement fait grandir.
Il m'a tant donné que je l'ai encore encré dans la tête, dans le coeur.
Alors je ne me lie pas.
Je reste en retrait.
C'est pas possible d'avancer comme ça. Je le sais.
Jérôme m'a demandé combien de temps encore j'allais refuser de donner une chance à quelqu'un d'autre.
Je n'ai pas su lui répondre, car je n'en sais rien.
Peut-être cela se fera le plus naturellement, peut-être pas !
Mais quand la mémoire vous grignotte les sentiments, c'est plus fort que tout.
C'est Manu qui m'a fait avancer et paradoxalement, c'est toujours lui qui aujourd'hui me fait stagner.
Le vide ou sa mort m'a planté n'a jamais été comblé.
Les stigmates de l'âme sont-ils irréversibles ?

11 octobre 2006

Z

Non ce Z ne veut pas dire Zorro. Ce Z c'est notre "Zed" national, notre cuisinier favori.

Il officie à La Traboule depuis 2 ans.
L'occasion demain soir, jeudi 12, pour Jérôme d'organiser un bel apéro.

Donc si vous passez par là, arrêtez vous 5 minutes pour lui faire un bisou.
Vous pourrez en profiter pour me voir également, et tous ensemble nous pourrons nous enivrer doucement à la tombée de la nuit.

Aux alentours de 20h00 je pousserai la porte...
Vous voudrez bien m'aider à lever le coude ?

(Oui je vous entend déjà pensant "Il n'a pas besoin de nous pour ça" !! Bande de garces :)

10 octobre 2006

Black

Les yeux sont noirs.
Les cheveux sont noirs.
La peau est noire.

Attention il me plaît.
Attention je lui plaît.

Charles, fait gaffe, mes nuits ne demandent qu'à être encore plus noires...

06 octobre 2006

Missive

Cher Monsieur Paul,

Comme vous eûtes raison de ne point annuler notre rendez-vous nocturne. Et comme vous auriez-eu tort de vous imaginer de mauvaise compagnie.
Que nenni mon ami, il n’en fut rien.
Notre conversation fut des plus intéressantes et vous voir sourire et même parfois rire était un vrai bonheur à mes yeux.
Par ailleurs, ce fut une véritable joie que de vous faire partager un peu de mon monde ce soir là. Et je suis ravi qu’il vous ait plu.
Cher ami si tout cela à pu, un peu, contribuer à vous éclaircir l’âme, sachez que j’en suis le plus heureux des hommes. Et clore cette soirée par une marche nocturne à travers les rues fut des plus agréables.
Cher ami, n’hésitez pas à passer me voir quand bon il vous plaira.
Votre compagnie m’est toujours chère.
Recevez, Monsieur Paul, mes baisers les plus empressés.
Votre dévoué.

Monsieur Sha.

04 octobre 2006

Ligne de Mire

J'aimerai au matin blême
Traverser des champs de bohèmes,
Et voler tout autour du monde
Afin de tout observer à la ronde,
Car le monde vascille au loin
Il est sauvage, il est volage, je le sens bien.

Il me donne l'envie de dire
Que je redoute toujours le pire
Car nous somme tous dans la ligne de mire.

J'aimerai au matin libéré
Souffler sur les chandeliers,
Et courrir tout autour de l'enfer
Pour ne rien dire mais tout faire,
Pour que plus jamais vous n'oubliiez
A travers les flammes, les coeurs déchirés.

Ceux qui jamais n'ont pus se libérés
Ceux qui toujours se sont laissés dévorés
Ceux qui comme nous se sont effondrés.

Dans Paris

Outre que ce film de Christophe Honoré est très honorable dans le traitement et original dans le montage, l'histoire de ces deux frères est a recommander à plus d'un titre. Mais si je ne devais en garder qu'un, ce serait simplement pour vous recommander le plaisir que vous aurez à mater les culs de Romain Duris et de Louis Garrel, qui sont à mon sens 2 des jeunes acteurs les plus craquants du moment (avec Melvil Poupaud, Cyril Thouvenin et Aurélien Wiik).
Alors oui ces fesses sont belles, et elles donnent vraiment envie d'arpenter tout Paris pour les trouver et leur dire tout le bien que l'on pense d'elles.
En attendant allez voir le film, pour le plaisir des yeux.

03 octobre 2006

Flashs

La dégustation de grenouilles à La Traboule avec Leïla, David, Sev, Fred et Jérémy.
Le sourire de Jérémy.
Les litres de blanc qui ont défilés.
L’arrivée de Ludo et Charles.
Le bras de Charles contre le mien.
Un apéro sans fin et l’arrivée de Madame LIERAC de Paris. Merci, j’ai de nouveau moult crèmes pour le visage et le corps. Je vais être encore plus sublime ! Déjà que !!!!
Un long repas aux Feuillants et un retour au dodo à travers les rues sombres mais un peu trop animées comme tous les samedis soirs.
Un dimanche matin et des éclats de rire à la terrasse des Arcades avec Sev et Jérôme. Puis le départ au Kosta dans l’ain pour le vide frigo.
Le plaisir de revoir Laurent, Cédric et ma petite Pimprenelle. Le plaisir de faire la connaissance de Mag et sa copine dont je viens d’avaler le nom. Oups !!
Puis un long et gouteux repas arrosé de divers vins de toutes les couleurs à l’abri de la pluie.
La tristesse de voir la terrasse rangée, les pelouses nues et la piscine se vider.
Un dernier p’tit café au bar et l’on s’en retourne à Lyon. Rendez-vous pour la saison 2 au Kosta dès avril.
Un p’tit diner en tête à tête avec Jérôme au Yucatan et les multiples Margharita que l’on s’est envoyés.
Un passage par le Lax vers minuit.
La valse des sceaux de glaces, des verres brisés et des batailles d’eau pour l’anniversaire de Stéphane.
Un billard épique avec Yannick et Mercédes. Et non, pas facile pour notre travelo favori de jouer de la queue avec 20 cm de talons compensés !!
Les lèvres de Charles avant de partir prendre un repos bien mérité.

Charles encore, dans mes rêves, bien plus tard dans la nuit…