09 juin 2006

Départ

Comme un soleil de fin de siècle qui se couche entre tes bras,
Je m’en irai peut-être si tu viens avec moi.
Allons viens, partons ensemble, c’est un joli soir pour mourir.
Et si ta main tremble, dis-toi qu’il faut juste partir.
On ira voir au clair de lune, voir si le Diable veut danser.
Et savoir si dans nos yeux brûle l’écume de ces océans enflammés.
Puisqu’ici les dieux nous condamnent, mais au nom de qui, au nom de quoi ?
Il nous faut donc partir mon amour, la lutte est trop cruelle, elle me dévaste.
Ca fait saigner mon cœur, ça fait saigner mon âme.
Il n’y a plus d’anges ici, et c’est le crépuscule de nos vies qui m’envahit.
J’ai envie de tutoyer cette étoile filante, tel le petit prince que j’aurais voulu être.
Alors il est temps mon amour… Entends-tu les sirènes qui chantent ?
Sens-tu le souffle de la fin qui s’en vient ?
Depuis le temps que l’on se suit, nos ailes n’ont pas poussées.
Alors puisque cette nuit c’est écrit, je m’en vais avec toi.

Oh non, ne pleure pas mon ange…
Non ce n’était qu’un mauvais rève…
Pourtant sais-tu qu’en ces jours étranges…
Mon monde crève ?...


Inspired by D. Saez

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

un mot : touchant.

je t'embrasse...

9:40 AM  
Blogger Dragibus Rinpoché said...

noir c'est noir...
mais le côté obscur est parfois tentant...

11:53 AM  
Blogger et pis sûre said...

bon ok... filez moi la boite de lexomil ! je prendrai aussi une boite de xanax, un peu de prozac et le tout arrosé d'un soupcon de whisky...

8:17 PM  

Enregistrer un commentaire

<< Home