15 mars 2006

Renaissance

Ne te fais pas d’illusions sur moi,
Pas de pitié, non merci, ça va bien… et toi ?
J’ai simplement vécu un amour trop lourd pour moi,
Et bien trop court je crois.

Aujourd’hui je n’ai plus la moindre envie,
Le manque me suffit,
Comme si j’avais eu une autre vie,
Mieux que celle-ci.

Alors certains soirs,
J’ai le goût du désespoir,
Comme celui que donnent les chansons d’autrefois
Je pleure, je ris, je me dis que j’ai du rater ma vie.
Et je traîne au bord des fleuves, abandonné au fil de l’eau.

C’est comme un parcours de peine
Qui continue parfois,
Pour s’enfoncer jusqu’en ma chair même
Quelquefois.

Pourtant je n’abandonne pas, parmi ces flots,
L’espoir de trouver un sentiment nouveau,
Cet ultime souffle sur ma peau,
Pour ne pas rester sur le carreau.

Ce jour là enfin, ma tristesse sera un monde ancien
Comme un monastère tibétain,
Une jonque pleine d’œillets carmin
Prête à chavirer aux petites heures du matin…


Inspired by J.L. Murat

3 Comments:

Blogger Sha said...

Pages dîtes "Poésies", part.9

8:24 AM  
Blogger Dragibus Rinpoché said...

j'aime particulièrement la dernière strophe.... mon côté pi ganesh comme tu dis

7:02 AM  
Anonymous Anonyme said...

euhh j ai pas bien compris? tu veux te faire sauter dans les oeillets ?

9:47 AM  

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