10 mars 2006

Futur Simple

Tu couvriras ma litière de feuilles de menthe,
Et je répandrai sur ta couche des feuilles de lierre.
Tu appuieras ton genou tout contre mon ventre,
Et je reposerai ma bouche au creux de ton cou.
Et nous passerons comme ça, la moitié des saisons,
Et l'on affrontera comme ça, ce novembre si dur...

Tu m'entendras venir au loin, comme un troupeau de rennes,
Et je te verrai venir nu, comme une clameur perdue.
Tu souhaiteras mon retour, aux valises bien pleines,
Et j'attendrai ta venue aux sacs bien lourds.
Et nous passerons comme ça, la plupart des saisons,
Et l'on passera comme ça, ce novembre si doux...

Tu m’effleureras d’ouate et de fougères,
Et je poserai, délicates, mes joues sur ta chair.
Tu murmureras encore des nuées haletantes,
Et je m’oublierai dans notre passion lente…
Et nous passerons comme ça toutes nos saisons,
Et l’on transcendera comme ça, ce novembre si pur…

Et nous avancerons toujours plus,
Vers nos printemps perdus...


Inspired by N. Fernandez

4 Comments:

Blogger Sha said...

Pages dîtes "Poésies", part 8.

9:10 AM  
Blogger Dragibus Rinpoché said...

le printemps, le thème du moment...

on notera pour analyse que dans les 3e vers de la 2e strophe, l'auteur utilise une métaphore su désir sexuel, les valises pleines image des "bourses pleines" qui exprime un désir impérieux de sexe pour l'auteur....

voici une analyse que n'aurait pas manqué de faire mon prof de français de classe de 1ere, obsédé sexuel notoire.
ça a déteint sur moi je crois

9:39 PM  
Anonymous Anonyme said...

but maybe one day, maybe, the doors of paradise, will be opened

11:50 PM  
Blogger Sha said...

Anonyme> Dévoiles-toi je t'en prie !! Est-ce toi Männe ?

9:58 AM  

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