17 février 2006

En passant

J'ai croisé son regard d'emblée en entrant.
Il était nu dans le jacuzzi. Un corps ferme, les cheveux noirs, presques rasés et un regard très sombre. Environ 25 ans.
Je suis entré à mon tour dans le bain bouillonant.
Je me suis mis un peu en retrait pour l'observer à loisirs. Il savait très bien ce qu'il en était. Il laissait son corps flotter sur l'eau et ses fesses ressortaient régulièrement. Comme un appel !

Il est sorti tout en laissant sa nudité crûment offerte. Un dernier regard vers moi et il est entré dans le hammam.
Evidemment je l'ai suivi.
Evidemment je l'ai trouvé dans l'ombre.
Il y'avait d'autres corps aussi. Seul le sien m'attirait.
Le temps que mes yeux s'habituent à la pénombre je me suis dirigé vers lui.
Il était debout, appuyé dos au mur.

Je me suis approché de lui.
Sans attendre je l'ai carressé.
Les doutes des premiers instants, toujours les mêmes.. Va t'il m'envoyer ballader ? On sait jamais. Mais non. Au contraire. Son érection naissante était pleine de promesses. Sa bouche s'est approchée de la mienne. Nos langues se sont mêlées.
Il avait un gout de vanille.
Nos langues se sont séparées et j'ai laissé glissé la sienne le long de mon ventre. Objectif bite. Lèvres et bouche chaude. Il sait y faire le gamin.
On sent l'expérience de la langue agile...

Moi aussi j'ai envie de goûter sa peau, son sexe.
Je le relève et me baisse à mon tour. Objectif couilles. Elle sont rasées. Elle sentent aussi la vanille. Je baise peut-être avec un cône Gervais... Mais non. Si c'était ça les cônes Gervais, croyez-moi, ils seraient en rupture de stock.
Ma langue se perd dans tous les endroits qu'elle peut atteindre. Et je vous assure, qu'elle aussi elle en à, de l'expérience !

Les corps en sueur glissent, les mains s'enchaînent, le plaisir s'approche, le plaisir explose.
Il jouit doucement, sans bruit, juste une repiration plus saccadée. Ca m'excite.
Je me dis qu'il va se barrer puisqu'il à eu ce qu'il voulait. Mais non...
Il se baisse de nouveau et concentre ses lèvres sur mon gland.
C'est rapide, c'est brûlant, ça gicle.

Je meurs de chaud.
A coeur cognant je le prend par la main pour l'emmener sous la douche.
Eau froide, regards hagards, sourires en coins, dernières caresses.
Je me replonge dans le jaccuzzi bienfaisant.
Lui passe devant moi et se dirige vers les vestiaires.
Il va ranger son sexe dans sa prison de coton en attendant une prochaine évasion rapide.
Je le suis du regard.
Il se retourne une dernière fois.
Je ferme les yeux.
C'était bien comme ça...
En passant...

3 Comments:

Blogger Dragibus Rinpoché said...

bon, t fais dans le cadinot maintenant???
t'as pas tort, tu vas gagné de l'audiance!!! hehe
bon Jean rené, on la refait: "fais l'amour à la caméra chéri"

11:45 AM  
Blogger Nougat said...

mdr ! yen a qui se lache... Remarque, un cone vanille, qui y résisterait ???

1:26 PM  
Anonymous Anonyme said...

Cochon !

11:25 AM  

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