23 novembre 2006

Sida

L'épidémie progresse toujours parmi les gays.
Selon les derniers chiffres publiés mardi 21 novembre par l'Onusida et l'OMS dans Le Point sur l'épidémie mondiale de sida, on estime à 39,5 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH. Il y a eu 4,3 millions de nouvelles infections en 2006, dont 2,8 millions (65%) en Afrique subsaharienne, et d'importantes augmentations en Europe orientale et en Asie centrale.
En 2006, 2,9 millions de personnes sont mortes de maladies liées au sida. L'Onusida souligne que «lorsque les programmes de prévention du VIH n'ont pas été maintenus et/ou adaptés à l'évolution des épidémies, les taux d'infection restent stables ou sont à nouveau en hausse». Si plusieurs pays africains ont réussi à faire baisser ! le nombre de nouvelles infections, «il est de plus en plus apparent que des flambées de VIH sévissent parmi les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes au Cambodge, en Chine, en Inde, au Népal, au Pakistan, en Thaïlande et au Vietnam ainsi qu'à travers toute l'Amérique latine, mais la plupart des programmes nationaux de lutte contre le sida n'abordent pas les besoins spécifiques de ces personnes». Le constat est le même pour d'autres groupes, comme les usagers de drogue. En Europe de l'Est, l'utilisation de seringues non-stériles par les toxicomanes reste le principal mode de transmission du VIH. En Amérique du Nord et en Europe occidentale, affirme le rapport :
«Les rapports non protégés entre hommes restent le principal facteur de risque d'infection à VIH. Dans plusieurs pays d'Europe occidentale, les taux de prévalence du VIH se situent entre 10% et 20% parmi les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, et on observe une augmentation des rapports sexuels occasionnels et non-protégés dans ce groupe de la population».


(In "Têtu" - 22/11/2006)

Le temps de la lutte semble revenir. Mais qui aujourd'hui peut prendre la relève ? Je pense que les volontés des années 90, au plus fort de la pandémie, ne sont plus d'actualité. Aujourd'hui on parle de tri-thérapies, on dit qu'on "vit mieux avec le VIH"... Personnellement je vis mieux sans !
Ce rapport montre bien qu'aujourd'hui, les gens ont conscience des risques et souvent les prennent plus par défi que par dépit.
Aujourd'hui c'est la course à la contamination.
C'est assez terrible de constater que toutes les luttes d'avant sont aujourd'hui oubliées.
Ont-elles vraiment servie au final ?

2 Comments:

Blogger Dragibus Rinpoché said...

elles ont servies ces luttes, sois en sur....mais personne pour poursuivre les efforts, c'est bien là l'atroce réalité de l'épidémie...

9:02 PM  
Anonymous Anonyme said...

tu pourrais faire l'effort de lui dire des clops de l'alcool pas malade mais cela va pas tarder aussi.
moi c'est ''',je me comprend.
alastarac je blogue la

3:33 PM  

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